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LES A~UTIONS DESJESUITES (1 6 1 1 - 1693)

                              De  ancnh  in-     prM,  Iw  Rcbtbnr  &a  &&es,   ~T~&MX c8moigmp  qui  botpu  les  dnMraiP
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                                  LA aGENDE DE LA DAME BLANCHE (1 665)
                                  Une femmt fort vecnmw se yoyanc &q& mis enfans, dont le plus %t?  n'a que
                                                                        de
                                  quauc ans, et &ailieurs fort doignée de l'&lise,  estoit fort en peine les jours de Festes,
                                  pour &aire  ses dévotions.  Etle ne laissoit pas neanunoins de venir A La  Chapelle de
                                  Saint-Jean, et d'assister fort exactement i I'asrembftk de la Sainte Familie, quoy que
                               5  ce fk tofijours avec beaucoup d'inquiecude, tt de &re   pour ses enhs.
                                  Un jmr  qu'de les avoir lak endormis h  la maison, de hr  bien surprise  son
                                  retour, de fes voir habilla Forr proprement sur leurs lits, qui avoient à dajeuner, de la
                                  manierc pu'&  awit acco8nimt de leur domer. Elle demanda h sa fille aisnée, qui 1.
                                  avoir ainsi habillez dans son absence. Cei enfant, qui a bien de i'esprit pour son $ge,
                               IO ne pot luy diri: auai: ch os^ sinon que destoit une Dame vemë de blanc, qu'elle ne
                                  cornoissoit point,  quoy qu'de wnnw hrt bien toures celles du vokinagc ; qu'au
                                  reste qu'elle ne hit que de sortir, qu'elle  avoit dcû la mconrrer en entrant.
                                  Plusiairs peasonncs ont crû picusemat que la Sainte Vierge avoir voulu perir de-
                                  mesme les inquietudes de cem bonne femme, et luy faire connoisac qu'elle devoir,
                               IS  aprés avoir pris de sa part les precaurions ordinaires pour ses enfatus, abandonner le
                                  reste  la protecnon de la Sainrc Eamille.
                                  Ce qui rend cette opinion probable, es que la mcre uouva la pom du lagis fermez
                                  de la mesme maniere, qu'elle I'avoit laid en sortant, qu'elle ne vit point WKe f-e
                                   muid de blanc, qui ne &soit  qne de sortir quand $le  enmir ; que routes les choses
                               go  ae sonr laites dans I'arnte, qu'de avuit amunund de les faire dle-mesme ; que cela ne
                                  peur     amibut!  nde personne du voisinage, ni du @, que I"on s&e   ; que
                                  i'enfânt tsr dans un ige peu +le   d'un  meawinge de cette nam ; et qu'ap&  mut,
                                  Di cair qudq&is    en beur des  pauvres,  dt sembtabh meneilles. E&,   les
                                  informarions en ont est4 faites rrescwactement, par un Edesiastiquc rrts-vmueux,
                                  L.1



                           '-   1.  On a oon#rvC  ici Técrinire ariginale,tboDn d'une  époque où ta hgue n'était pas encore

                                 totalement codHiée. R   m ce :e teme hfrançais contemporain et commentez Ceo
                                 différaces qua mts y observez emre te fmçais du XVI14 sikle et celui d'aujourühui.
                              2.  Nom l'usage  abondant des abvei-bet et man-   l'aspect édffiant de ce récit
                              3.  Ce texte a docm6 naisaxe h ta  Iépnde de la Dame Blanche.  Définissez La légende comme
                                 genre litthtain.

                                                          Au  plaislr  de lire







                 Les  &çrit~ coloniaux
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