Page 27 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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Voila pourquoi les problemes suscites par I'orthographe meritent que nous leur
                    consacrions un chapitre. C'est Ie role que joue ici Ie chapitre cinquieme.



                    Les abreviations
                           Les abreviations constituent un des obstacles majeurs rencontres dans Ie
                   dechiffrement des ecritures anciennes. Quiconque desire dechiffrer les actes notaries ou

                    les documents de la justice doit d'abord connaJ"tre les abreviations dont ils sont truffes.
                   Les scribes anciens, malgre I'interdiction qui leur etait faite de se servir d'abreviations,
                   continuerent a les utiliser en abondance.
                          Dans son Manuelduparfaitnotaire, I'auteur Femere ecrivait qu'il ne fallait pas se

                   serVir d'abreviations. Mais, les abreviations dans les documents existaient depuis
                   toujours. Philippe Le Bel en 1304emit une ordonnance defendant aux scribes de se servir
                   d'abreviations. Cette ordonnance fut oubliee dans la nuit des temps. Nos scribes et
                   notaires anciens comme leur confreres fran~s utilisaient abondamment les abreviations.

                   II n'est donc pas inutile de faire Ie tour de cette question. C'est ce que propose Ie chapitre
                   sixieme.


                   L'ecriture ou calligraphie

                          Leprincipal obstacle au dechiffrement de tout document est en reaIite, d'abord et

                   avant tout, I'ecriture meme du scribe ou en d'autres termes sa calligraphie. Cet obstacle
                   incontoumable ne peut etre surmonte que d'une fa,<on, c'est-a-dire par une analyse
                   serieuse et approfondie de cette ecriture. Les chapitres precedents auront permis de bien
                   cemer les divers obstacles au dechiffrement d'une ecriture. Mais i1s portaient tous sur des

                   particularites qui n'avaient rien a voir avec I'ecriture elle-meme.
                          C'est dans ce demier chapitre, qu'on trouvera reellement la methode qui nous
                   permettra de venir a bout des ecritures les plus difficiles. Cette methode, nous
                   I'appliquerons sur un document du notaire Romain Becquet. Nous pourrons par la suite

                   I'utiliser chaque fois que nous aborderons la lecture d'une ecriture difficile. II valait donc
                   la peine d'y consacrer tout un chapitre, Ie septieme et demier.


















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