Page 125 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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En rerminant, nous vous conseillons, lorsque vous avez. trouvé
la naissance d'un enfant, de vérifier si celui-ci ne serait pas decédé
dans les jours, les mois ou les années qui ont suivi. La mortalité
infantile était jadis ires fréquente et vous avez bien des charices de
retrouver soli acte de décès. Un aurre enfant, né peu après er bap-
tisé sous le même nom, serait peut-Erre celui que vous recherchez.
Cette confusion arrive fréquemment chez les débutants et fausse les
données du problème. II faur toujours être vigilant. Il arrive aussi
que deux enfants vivants, issus des mêmes parents, portent le
même prénoin. Deux enfants nés du mariage de Jean-Baptiste
Seguin et de Geneviève Barbeau dit Boisdoré (Boucherville, 17 10)
porteni le prénom de Jean-Baptiste. L'aîné est né en 1714, et le
second en 1724. Tous deux ont laissé des descendants. Quel casse-
tête pour les généalogistes! La coutume était de donner au nou-
veau-né le prénom du parrain ou de la marraine et le frère aîné etaii
souvent choisi comme parrain d'un frère cadet. On ne se doutait pas
alors des problèmes que cette coutume entraînerait pour les des-
cendants.
Écritures anciennes
II a été reconnu officiellement que les généalogistes sont les
meilleurs clients des dép6ts d'archives. En effet. le désir cle con-
naîrre leurs origines amène de plus en plus de chercheurs h consul-
ter des documents anciens. À première vue, les manuscrits cles
XVIIe et XVIIIe siècles sont susceptibles de rebuter même les cher-
cheurs les plus déterininés. II ne faut pas sombrer dans le décourn-
gement. Si tant de gens son1 parvenus à déchiffrer ces documents,
pourquoi ne le seriez-vous pas vous aussi? II siiffit d'y meitre de la
patience. À la longue, avec de la pratique, vous vous familiariserez
avec les calljgraphies de. l'époque et vous parviendrez à les trans-
crire sans trop de difficulté. Cette science se nomme paléographie,
du grec puléo. qui signifie ancien, et glupliie, écriture.
Au Québec, !es plus anciens documents reinontent au XVIIe
siècle. La calligraphie, la langue el l'orthographe diffkrent seiisible-
ment de celles que nous employons aujourd'hui. Les <<y>, rernpla-
çaient. les ai»: jourd'huy pour aujourd'hui: y ce1luy pour celui; dy ceux
pour de ceux; Iiyer pour hier; fciy pour foi; roy pour roi; loy pour loi;
rnicly pour midi; luy pour lui, etc. Le «O» remplaçait soiivent le «a».