Page 124 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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registre feuille par  feuil le. Atteïition  aussi  aux  mauvaises lectures.
                                 Une  Josephte  Cadieux  transformée  en  Josephte  Ledoux.  dans  le
                                 répertoire de l'Acadie, a  embar.r~assé bien  des chercheurs.
                                      Lorsque les noms  des parents de  l'un  des époux sont  omis,  il
                                 peur  aussi s'agir d'un enfanr illCgiiime.  Autrefois. si un  enfiint nais-
                                 sait hors des liens du mariage, ori  le  déclarait  ?lé dr poi.enrs  iiîcon-
                                 nus. même si on connaissait l'identité de ces derniers, Il  est  à peu
                                 près  iinpossible d'identifier un eiifant illégitime, sauf s'il est reconnu
                                 par son père au  moyen d'un acte de recoiinaissance de paternité, ou
                                 Iégit imé  lors  d'un  mariage  subséquent.  Parfois,  un  acie  notarié
                                 apporte  un  éclaircissemerit.  Le  2 1  mai  1 792,  l'honorable  James
                                 Curhbert, seigneur de Berthier, déclare devant le notaire Jorand que
                                 Marianne, dite Maritaine, âgée  d'environ trois ou  quatre  ans, serait
                                 née  des  faits  d'Alexandre  Cuthbert,  son  Fils,  avec  Marie-Jeanne
                                 Serin (Serain), ci-devant de  Montreal, de  présent deineurant à Ber-
                                 thier. II  lui  alloue une  pension  annuelle, jusqu'h  l'âge de  16 ans, et
                                 urie dot lors de son mariage.

                                 Problèlines  divers

                                      II  ne  faudra pas  irop vous  éronner si  vous  découvrez  un kart
                                 de  30  à  40  ans  entre  deux  mari;iges.  Les  parents  peuvent  s'être
                                 mariés  très jeunes,  et  le  fils érrc le  dernier-né  d'une  famille nom-
                                 breuse ou  être issu d'un second mariage.
                                      Comme le mariage est habituelletnent célébré daos la paroisse
                                 de  la  fiancée,  il  faut  chercher  à  savoir  où  liabitaient  ses  parenis.
                                 Consultez  les  réperîoires  ou  les  registres  des  paroisses  avoisi-
                                 nantes et  n'hésitez pas  à  traverser 1rs cours d'eau,  s'il y  a lieu. Des
                                 gens  de  Pointe-aux-Trembles  se  m:li.ierorit  à  Bouclierville  ou  à
                                 Varennes. 11 en sera de même pour ceux de Descharnbault et Lotbi-
                                 nière. de  Trois-Rivières  et  Nicolci,  de  la  côte de Beaupré  et  de  la
                                 côte sud avec les habitants de l'île d'Orléans.
                                      II  se  peut  que  vous  constatiez  que  le  nom  d'une  famille
                                 n'apparaît plus dans les  registres paroissiaux. Ne  concluez pas  trop
                                 vite qu'elle  est  allée  Iiabiter aitleurs.  Vérifier plutôt  si  la  paroisse.
                                 devenue  trop  populeuse  et  son  territoire  trop  étendu,  n'a  pas  été
                                 divisée.  Saint-Augustin  et  Saini-Benoît,  par  exemple,  sont  des
                                 subdivisions  de  Saint-Eiistache.  Vos  gens  habitent  toujours  au
                                 même endroit, mais c'est le nom  de  la paroisse qui a changé.
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