Page 123 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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taient introuvables. Ui-ie vérificai ion faite dans le registre d'état civil
a permis de constater que les dits noms avaient été ajoutés après
coup dans un large espace laissé en blanc, I'ecrirure et l'encre diff.5-
ratit du reste de l'acte. Un contrat de mariage passé devant MC
Dufault le 10 septembre apporte la solution. Les noms des parents
de Leclerc n'étaient pas indiqués, mais l'acte mentionnait Saint -
Laurent, du Gouvernement de Québec, comme lieu d'origine du
marié. Ses cousins germains lui servaient de témoins. La consulta-
tion de Tangiiay et du répertoire de l'île d'Orléans ont permis
d'établir son identité.
Voici un autre exemple où les noms des parents ont étk omis
dans l'acte de mariage. Jean-Baptiste Hunaul t dit Deschamps
épouse Marie-Anne Gaudry, à la Poinie-aux-Trembles de Mon-
tréal, le 9 février 1722. Le marié est fils de Pierre. et les autres
noms sont omis. Un contrat passe. devant Me Nicolas Senet le 8
février indique que Jean-Baptiste Henaud (sic) esr fils de Pierre et
de feue Catherine Beauchamp. La mariée est fille de Jacques, et le
nom de sa mère est omis. Tanguay nous apprend qu'il existait un
Jacques Gaudry. époux en premières noces de Jeanne Guillory.
decédée cn 1700. Gaudry s'était remarié le 3 novembre 1701 à Anne
Bourdon qiii lui aurait donrié une fille, Anne, née le 20 aout 1702 à
Varennes et décédee au même endroit le 6 mars 1703. Une
deuxième fille, Marie-Anne, serait née le 18 aoûi 1703. Elle aurait
kpousé Raymond Étienne le 3 février 1722. 11 etait nécessaire de
consulter les registres. 11 a érÉ facile de constater que la personne
decédée le 6 niars 1703 était Jeanne, fille de Jeaniie Guillory. Tl
existe bien une Anne et une Marie-Anne, nées du deuxiSme
mariage, en 1702 el en 1703. Nous découvrons uiie lutelle qui
apporte la solurion au problème. Le iuteur est désigné comme Jean-
Baptiste Hunault, époux dc Marie-Anne Gaudry, cr le subrogé
tuteur est Raymond Étienne, époux de Marie- Anne Gaudry, beaux-
jIè~.~s des enfants mirieurs de Jacques Gaudry. Depuis, le Diclion-
r~uire Jetlé a apporté les corrections nécessaires.
II arrive quelquefois qu'iin acre ait été inscrit dans Ic registre
de la paroisse. mais qu'il ne puisse être retrouvé dans le registre
civil. et vice versa. II est conseillé, dans certains cas, de corisulter
les deux exeinplaires. II ne faut pas se fier aveuglément aux index
des registres, ceriains noms ayanr été oubliés, d'autres nous ren-
voyant à une mauvaise page, ce qui nous oblige feuilleter le