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BAILLARGEON
Louis et de Marie Maguin et originaire de Marçay, près
de Vivonne. Avant de s'établir, il passera quelques an-
nées comme employé sur une ferme de la pointe ouest
de l'île d'Orléans.
En 1656, il devint propriétaire d'une mai son à la
basse ville de Québec, mais de curieuse façon. En effet,
Martin Prévost se présente chez le notaire Audouart, le
5 juin de cette année-là, et achète la mai, on de René
Maheu. Or, dix jours plus tard, il déclare devant le
même tabellion avoir agi «pour et au profit de Jean
Baillargeon», et ce dernier s'engage à re,p cter toutes
les conditions inscrites dans J'acte! Était-il en mauvais
termes avec le vendeur pour recourir à un prête-nom?
Nou ne le saurons jamais, mais si tel était le cas, leurs
relation,' ont dû se raccommoder car, plus tard, Maheu
lui vendait la terre qu'il possédait dans l'île d'Orléans.
La folkloriste Hélène Baillargeon-Côlé est ravie de 5'oriel/1er pour
aller «chez Baillargeon».
Jean Baillargeon avait déjà quatre enfants, tous
baptisés à Québec, dont trois fils. Deux de ceux-ci
devaient se marier: Nicolas, en 1683, à Anne Crépeau,
et Jean, la même année, à Marie-Jeanne Godbout. De
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