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BAILLARGEON
ces deux unions naquirent 12 enfants, dont sept fils, et
Nicolas se remaria et eut trois enfants, dont deux fils.
En 1662, Jean Baillargeon devenait veuf. Trois ans
et demi plus tard, il épousait Esther Gaudreau (Coin-
driau), veuve de Jacques Laporte. La même année, les
recenseurs trouvent le couple sur sa terre de l'île d'Or-
léans. Les fils Jean et Nicolas, nés du premier lit, vivent
sous le toit paternel, avec une fille de leur belle-mère,
Marie Laporte. Quelques mois plus tard, Jean Baillar-
geon a perdu sa seconde femme, car elle n'est plus là
quand les recenseurs reviennent en 1667. À ce moment-
là, 16 arpents de la ferme sont en valeur, et celle-ci
compte cinq bêtes à cornes.
Selon le père Constantin Baillargeon, o.f.m., la
terre ancestrale est située à près d'un kilomètre au-delà
de la riviere Maheu, quand on va de Saint-Jean à Saint-
Laurent, là où se trouve le numéro civique 290 de
l'avenue Royale, dans cette dernière localité.
On estime que, de nos jours, le Québec compte
5 000 Baillargeon, et qu'il s'en trouve 2 000 autres
ailleurs sur le continent. En novembre 1988,600 d'en-
tre eux se sont réunis, à Saint-Luc, comté de Saint-Jean,
e
non loin de Montréal, pour marquer le 340 anniver-
saire de l'arrivée des ancêtres Mathurin et Jean. Le 1er
octobre de l'année suivante, une soixantaine de Baillar-
geon du Québec allaient à Londigny, et plus d'une
centaine de leurs homonymes de France les y rejoi-
gnaient pour des retrouvailles familiales, notamment
Chez Baillargeon, appeUation qui est demeurée c lJe du
bourg de Londigny, d'où venait Jean. L'Association des
Baillargeon en profita pour dévoiler, dans l'église de
Londigny, une inscription à la mémoire des deu pion-
filers .
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