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70. lOu&becl, par Samuel de Chaniplain. [1613]. ANQ-Q.

relevés hydrographiques et de leurs représentations cartographiques.
O'ailleurs, cette science appelée hydrographie )i jouissait d'une grande
considération. comme le prouve la dkfinition du dictionnaire de Trévoux:
Hydrographie: Ce mot par son étymologie signifie seulement la descrip
rion des eaux, mais dans l'usage ordinaire on entend par ce mot la science
qui apprend l'art de naviguer, de faire les canes marines, de conduire les
vaisseaux et de connaître dans les voyages de long cours les lieux précis
où l'on est 1...1. C'est de toutes les sciences celle qui approche le plus de la
perfection, et il ne lui manque guère que la connaissance des longitudes2?.

TrBs rot dans l'histoire, les Français acquièrent une très bonne con-
naissance du fleuve et de ses rives. Mais ce n'est qu'à panir de la nomi-
nation de Colbert comme responsable des finances, en 1661, que I'hy-
drographie et la cartographie marine évoluent véritablement. En 1661, il
prend en charge l'École d'hydrograpriie de Dieppe (célébre pour ses car-
zographes, par exemple Pierre Descelier et .:;?an Rotz) et la crealron d'éta-
blissements analogues dans d'autres villes portuaires. Puis il crée I'Aca-
démte des sciences en 1666 (pour ((corriger et approuver les cartes et

22 D~cfionnatre cmlversel français et lat~n. vulgairemen{ appels Drcflonnarre de Pévoux
117431. vol III. p. 1375