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2. Les districts, qui correspondent Ci des entités administratives
distinctes, notamment quant à l'administration de la justice (ils
sont ieprksentés sur les cartes de synthèse);
3. Les comtés, qui ont été établis en 1792 pour que des élus puis-
sent former la Chambre d1assemb16e et qui doivent en principe
6tre représentatifs de la population (leurs limites sont indiquees
sur les canes de synthése A partir de 1794);
4. Les seigneuries, qui ont servi de cadre à la colonisation sous le
Régime français et qui constituent encore un outil d'exploitation
en 1840 ;
5. Les cantons, que l'on a essayé d'implanter en 1763, mais qui
n'ont vu le jour que dans les années 1780;
6. Les paroisses, divisions administratives qui s'ajoutent aux deux
précédentes :
7. Les lots, qui sont les entités de base du découpage de l'espace ;
8. Les réserves indiennes, qui son1 utilisees pour encadrer et sur-
veiller l'action des populations autochtones;
9. Les terres de la Couronne, qui constituent le resenioir foncier à
partir duquel on établit les stratégies de développement.
A chacun de ces types de découpage correspondent un grand nom-
bre de canes et de plans a échelle différente. Par exemple. pour delimiter
la frontière entre le Québec et les €tats-unis, on utilise des cartes à petite
échelle comme celles de Carver (figure 20) et de Mitchell (figure 561, tout
comme on dresse des plans une plus grande échelle, comme celui de
Collins (figure 351. qui servent souvent de sources pour les cartes à plus
petite &chelle. De même, on trouve des plans qui représentent I'organisa-
tion et le trace de plusieurs cantons, quelques cantons avec la division
des lots, un seul canton avec la répartition des lots, quelques lots aména-
gés et, enfin, un lot aménagé.
Somme toute, cette fonction regroupe un grand nombre de plans
Btablis a diffhrentes échelles, et c'est le genre d'intervention (découper
un pays ou un canton) qui détermine le type de document auquel on fera
appel.