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brûlzrent mçme ii la vue de Québec.  On y  perdit dans les flammes m nom-
                         msé  Dubois, capitaine d'un  des brUlots  et  son  second.  Un seul de ces bâti-
                         ments olil~rocha de la flnttr dont les clinlniipes ariiiécs la  dL:tournérent qiioi-
                         qu'erl feu.  On y eurai't siipléé tout de  suite par les  cageux,  si le gros vent
                         1111 Kord-est  qui avoir soufilé la surseillc ne l'eut  jetté  (8) à la chte, auprès
                         du  Saiilt de Montmorenci  où  ils Ctoient 6chou'és.
                             Lc 30 nous appriines qiie Ics ennemis avoient mi* à terre à B'ewmont,
                         paroisse eudessous de la  pointe de Levy, qu'ils  y avoient tué .un homme et
                         fait  un  nu  deux prisonniers  et qiie  l'officier  et  les  habitants  qui  étoient
                         encore dans cette paroisse avoient été obligés de se retirer avec pr6cipiiatiori
                         dans les bois.  On sçut aussi  dam la même matinte que le;  ennemis s'avan-
                         qoient par eerx à la pointe  de Lévy rnêine.  Ils y avoiecit fait mouiilcr  ?5
                         vaisseaux  pour  faciliter  une  autre descente  qu'ils  esecutérent  dès  l'apres
                         midi.  Aluns le .Sr De,scharet, habitant  et ca'pitaine de niiiice, demanda  à M.
                         le Marquis  de Vaudreuil la permission  de plsçer  sur cette pointe, dont il est
                         seigneur, avec quelrl~irs uns  dc ses habitants pour  s'ol>[ins?r aux opérations
                         iles ennemis; il parti  sur les  deux heures après  midi  avec 15 hoinmes  qui
                         furriit joinbs  par  d'autres  habitants <Ir In  ?ointe.  sii'r laquelle  les  Anglois
                         avoient déjl ressemblés 1500 homiiles autnur de l'F,glise.  Le Sr de Charet
                         (9) n'avoit  alors que: 60 homnies qui fusillèrent jusqu'au  soir et! tuèrent  40
                         ou  50  Iiornmc.;  satis  eii  avoir  un  seul de  I>les&.  Sur les  4  heures,  M.  le
                         Marquis de Vaudreuil  lui envoya des sauvages, mais il  ne  fut pas possible
                         de néussi.'r à cette petite  troupe  (10).  111s se dispersèrent  dans des  bois  ct
                         firent un  prisonnier  qui an,nonça pour  la nuit  suivante  une descente ghé-
                         raile. ce qui ditcrrnina a nt plus envoyer de niondc à la pointe de Lei et à
                         rapeler  le  Sr Chamt  qui  rentra  h Qukhec  à  dix  heures  du  soir  et  laissa
                         après lui quelques rririneurs qui fusillhrcnt encore les ennemis toute la  nuit.
                             Dans l'idre oii l'on étoit  que  les Aaglois  feroient la descente générale
                         à Beauport et que c'etoit da  où devoit se décider le sort dc la colonie, Messrs
                         les  RTarqui'i de Vaudreuil  et  de  Montcalm.  RI.  Bigot.  Intendant,  s'ktoient
                         retir6i dès le soir avec les principaux officiers de guerre et  aiitres au  çmip
                        qu'on alroit formé j. Beaiiliort.  L.e coinmandement  de la ville fiit laisi à M.
                        de  Ratiieray,  licutcnant  du  Roy'  avrc  iine  garnison  de  1500 hommes  de
                        troupes  de  milices,  et  des  équipages  des  navires  destinés  pour  servir  les
                        Batteries.
                            Le camp de  Beauport  fut établi à  un  quart  de lieu  aurkssu~s di1 Sault
                        de  hfontn>orency et  :M. de  hi, marbeh;ul  de  camp,  y  cornmandoit.  Le
                        quartier généra!  était assis à la Canaoclibre, d'où  Mrs ,les Marquis de Vau-
                        dreuil et de  Montcalni  faisoient passer  leurs ordres à tous  les  postes.
                            Le ler Juillet.  M. de I,ery  arriva à Quibec où il pinétra par  les  bois.
                        II  airoit  deaeenrlu  le  chemin  d'krl'aca.  un  peii  au  dessus  de  la  pointe  de
                        LCvy.  A  dix  heures, deux  frégates s'asançérent  dans  le  Bassin'  elles  y

                            (fi)  'Nc 1en  iiit jattii".
                            (9)  Le sieiir  Oliarent.
                                                       :,
                           [loi   I,>I  <l~~~xi&;r~e .art;<. d,,  i,,  ,wa,.~, <:A  vrct:c~c ba7,t hic,>   ,7,3, 1  7),,-  y;a:t  ,,:,? dtL
                        tefie do  1881 qui n &rit:  "des  aniruages  qn'il  ne  cut  prR  norïii,lr  dc  r&i,ur  à
                                                                                 p.&c..z
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