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q~inist~zaverti entre tous ayant su déiiisdier le précieux maiiu~scrit
dnns un tas de payevasses apparemment s'ans importance qui
lui étaieut offertes.
Sans être la plus importante des cinq ou six que nous coii-
naissons dséjà sur le siège de Québec du cBté frmançais, cette Rel:t-
tion n'en est pas moins d'un grand intérêt et c'était vrnimerit
dommage qu'on ne ln possédât pas tout entière. rliic,un témoi-
gnage contemporain sur cet i.r~,&nment si grave et si décisif cle
notar histoire ne saiirait être à dkdaigner.
C'est Georges-Rnrtliélem Faril~niilt, cro,yone-~ioiis, qui a
(.dit6 en 1861, pour IF. cornpte de la Socikté litthairie et Iiistoriyiic
de Q~i&ec, lw partie :ilni? connue de !a Re!.ztioii qi~i nr,i;ç ~:>~iil)~'.
11 n'a gas cru [levoir 1 'accc.:nit)a,~.i?er d'uacii~itc- noio et il lie n~tcs
o
m6mc pas luissi; -l.roir s'i wnit Tai: qcelq~ic cîîort ~o:iï eii II-
couvrir l'a:. teur.
Tout ce (qu'il nous apriri:rid c'est que le manimcrit a 6th lin5
tel quel des Archives di1 ministère dc ln Guerre Paris'. C'est là
:I
en eiTe: clrie ?Z. J.-14~,iJr~oid ROT j'a rctroüv6 en 1909 dai:s ir
mênie état incom~pletl et nvisinai:t les diverses n~itrris p.ii,#ct!s l>ii-
bliéas en mgme tetups par !a Soci%,é littéraire dc Québec.
Voici ccniiiiiierit Ri. J.-!<<il_cn-l Ery eiire-istrc le clocnm~c:lt
en question dans Le R,appoit oii il relève les p:$ce!; 'qiii iiit6i.:.suc-?t
le Canada üiis drcbires c!u rninis;tPrr tic 1:~ Gurrro: "Icelation {III
~iè,qe cle Quebec publiée pli? les Froncais, 8 uoiit 1759 (iiiacbevhe).
Volume 3540. P;t.c.r il his7'(1.). (,lue ecu~ieiit bien voiiloir dire r;::;
mots: "publiée par, les Friincnis"? 11 est évident que M. Roy lie
les a reproduits ,que pame qu'il les n trouvés sur la copie m&me
qui est aüs dri:liivci (le la Gccrr~. Or, il est tout à fait ii~ipr'c-
bable que semblable 6tiqiic:tte ait éL4 appo&:e au dorfiiriicnt par
l1aic!iiïlste di; cl5y~ri:ii:c:it rle In Gnerrc, et eTi:.o:e r.ioiii:; p:ir
l'autcur lui-même. Tout fait croire que ln Relation en question,
avant d'êtrc r.camise au.; i:c,l!ives fraii:$a,isrs à i:nc 6pocpe q:x:.l-
conque et on nr sait par siiite de iluelles circoiistancei, est d'a-
bord tombée sus maiils des hnylais. probab!emcnt par le fait cte
la guerre et aux cnvirons du 20 se:ilcmbre 1159. L'officier nu-
g1;:is qui s'en serait alors emparEi?, l'aurait ainsi libelle: poiir l'é-
claircisuenûent immédiat cdcs autoritos auxquellos il devait sans
ilaiite 1:1 traii-niettrc.

(1) .!. Z. Roy. Ii,ippoit rr.r Zr0 relùira de I'ia>i<:*. 1?11. II. 113.