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[On fit l'après midi de ce niême yorir transporter un mortier d Beau-
port, et on bombarda leç vak~eaux qui furent obligés de se haller hors de
portée.
Le 10, les batteries de la ville réunirent kurs feux sur les travailleurs,
ernplofi à la Cote de Lauzon et aux batteries entamées le 8 par les An
glois. On leur jetta ausi: {les bombes qui parurent bien diries et tonibè-.
rent parmi eux. 1'1 leur déserta un homme ce jour ,iA qui traversa à Québec :
et qui rappo,rta que le soir, w au plus tard le lendemai'n matin, il y auroit
6 mortiers de 14 puces et 8 canons de 86 livres prêts à tirer sur la ville,
qu'il étoit dexendu à Beaupré de 6 à 6300 hommes. qu'il ne mtoit au camp
de 1s Pointe Levy et aux battcrics dtpendnntes qu',environ 1,000 homme:,
et entin que les officiers répandoient dans I'armée qu'on n'avoit perdu que
45 hommes dans l'affaire ilela i'eille du laiilt de ï'~lontr:ii~ronc~ (7.7).
Néanmoins Ici sau\,ages raporthcnt Ic lendemain des chet-elures levéesi
pendant cette action.
Le 11, m second prisonnier français s'hchapa de I'anrnAe des Anglois,
il était parti dcpuis cinq jours de l'Isle d'Orléans. On aprit par les déser-
teurs que ,Leur camp dec- hauteurs de I'Auyc Gardien se fortifiait d'homm,ej
et de batteries. On vit toitte cett'e journér transporter de I"arti1Serie à ceIli:
qui devoit hattre la ville, en face. On tira des bombe; et du canm sur les
charoi:s et sur les travailleurs. Ils diirent oertainement perdre beaucoup dms
monde ce jour là et on a scu depuis par un prisonnier qu'une seule bomh
avoit tué 17 hommes. Les'Canacliens toujours pleins d'ardeur et inquiets de
voir les progrès d,es travaux des Ennemis firrni de nouvelles rcpr6sscnta-
tions à M. le Marquis de Vaudreuil pour les laisser fiirmer un ras déta-
chement avec dequel ils ae proposaient de passer d la ?ointe de Levy pour
aller détruirc Ics ouvrages des Ennemis. M. le Général <lui conaoit I'intri-
pidité d,e ces habitanits con,sentit nonobstant les représentations qui Irii
veaoient d'ailleurs. et promit de faire soi-tir ce détachement sous l,es ordres
<le 14. Dumas. major des trou?~ts de la colonie.
Fendant la nuit du 11 ail 12 quatr'e sauvages Sauteiirs de nation phé-
trèrent jbsqu'au canip des Ennemis à l'An@ Gardien et y tuère.nt deux
hommes, mais un d'eux fut blessé. &la occasionna quelque mouv'emerit
dan:s l'avant garde des Anglais, qui s'aprochèrent un peu de celle qu'on
avoit placé sur la cjte auprès du Sault de 31ontmorency pour garder le
pas,sage sous le comniandement de hl. de Repentigny, capitaine des troupc:s
de la coloiiie. 11 fit alnr; lin feu qui les arrËta, jl leur tua 60 bommes et ne
p~dit que deux Canadiens.
1.c 1% $M. Diimas qiii comi.nandoit le d'ilxcheni~nt destiné à pnsscr à !a
pointe de Levy le condiiisit al: Cap rnuqe aiidesiiij de Québec pair être à
à
portée de traverser le ~oir la Che du Sud et de surprendre l,es Ennemis 'le
lend'emain à la pointe du joiir. 'Ge ditachement etoit compoié de 1.50 sol-
dats des troupes de terre commandés par M. Douglas, capitaine au Régimenit
de Languedoc, de quelquos soldats de 13 colonie, d'erviron 300 Canadieils

(18) Las dari. narsgroph?~ ci-demiia manqornt b notre monnvcrit et oiit et6 cinpronu~
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