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Mgr B.C. Panet à Son Eminence le eardinal Pedieini, prélet de la congréga-
                         tion de la Propagande,  à  Rome (Québec,  7 janvier  1832) (en latin).  n a recu
                         les trois lettres de la Propagande, la première du 2 fevrier 1831, la seconde du 23
                         avril et la troisième du 14 mai.  Il répandra aussitôt que possible à la demande
                         de la première  en envoyant à Ilome un  eompte rendu  di l'état  du diockse de
                         Québee,  ainsi que du district de Montrral et de celui de la Rivière-Rouge.  En
                                                       -
                         attendant on consultera avec avantage la relatiori  tranrmire Dar  son prédéces-
                         scur en  1814 i.1  relle que lc rn?mt. soumit ù la snt.ret.  tv,ngregariun 1,.  17  novrm-
                                                                   -
                         brr  lh19. lors ile &un ~i:iuur ri  Rome.  hln' Pancl  rvnvttc oiit. l'un  prenne  Lant
                         de temps à répondre à ses lettres.  Quant aux deux questions posées dans la se-
                        conde : à savoir si Mgr Panet consentirait à ce que le district de Montréal for-
                         mat un diocèse séparé de celui de Québec, et ee qu'il  pense de la démission  de
                         M''  J.-J. Lartigue,  comme  son  suffragant  dans le district  de Montréal,  que
                         celui-ci a offerte au saintsiège,  voici ee qu'il  répond  : il  a déjà averti la sacrée
                         congrégation  par  ses lettres  du  27  mai  1829 et  du 8  novembre  1830 qu'il  ne
                           . .
                         s'o~~osait Das à ee ane le district de Montréal fût sé~aré du dioeèse de Québec.
                         Il a meme présenté un mémoire à Sa Majesté britannique demandant que cctte
                         sé~aration soit faite le plus Mt possible: le eomtc Goderich.  ministre des eolo-
                         nies, lui a répondu  que'ce  mémoire avait été présenté à S1 Majesté.  Quant à
                         la démission de Mu Lartigue il ne peut y consentir, surtout lorsqu'il considère
                         que dans le mémoire  dont il fait mention  plus  haut  il  demande à Sa Majesté
                         britannique que Mg'  Lartigue soit nommé eomme évêque titulaire de Montréal.
                         Cependant, vu les infirmités croissantes de Mg'  Lartigue, il prie le saint-siège de
                         nommer un prêtre qui revêtu de la dignité épiscopale pourrait,  en ea3 de démi.-
                         sion  de  MW Lartigue,  prendre  la  direction  du  district  de  Montrkal,  comme
                         coadjuteur, et pourrait lui-même devenir le premier  évêque titulaire de Mont-
                         réal.  C'est pourquoi il envoie à la sacrée congrégation les noms dr trois prêtres
                         parmi lesquels on pourra choisir un successeur à M.'  Lartigue. Parmiecutrois,
                                                               -
                         celui aui lui semble avoir le olus de titre à la dienité é~iseo~ale est M. Antoine
                                                                     .  .
                         Tabeau, qui est déjà vicaire général, qui est très bien vu du clergé et du peuple
                         et surtout bien connu à Londres et à Rome.  Il veut que eclui qni sera choisi Dar
                         la sacrée congrégation pour être élevé à la dignité épkeopde soit forcé par elle à
                         l'accepter.  Il dé:sire que l'on fasse la même.chose lors <le l'dlectiou  d'un eoadju-
                         teur pour I'évEque de Québec.  Quant à sa démission,  qu'il  a lui-m&me offerte.
                         il désire que dam le bref où l'on  nomme un coadjuteur à l'évt'que  de Québec,  il
                         soit statué qu'advenant la mort ou la démission de l'évêque titulaire, le coadju-
                         teur  puisse  prendre  immédiatement  por~ession du  siège  de  Québec,  sans  que
                         i'on  ait besoin de rewurir au saint-sièec.  Deux de ses nrédécesseurs.  MW  Olivier
                         Briand et M"  Jean-François Hubert, ont pu d'après la teneur de leur bullc don-
                         ner  ainsi leur démission  et remettre tous leurs pouvoirs entre les mains de leur
                         eoadjuteur.  Pour lui d'après le texte de la bulie le nommant eoadjuteur,  il  lui
                         semble que la chose n'est  pas elairement exprimée.  C'est pourquoi  il demande
                         de nouveau que le saint-siège accepte sa démission et consente à ce que MW  Si-
                         gnay, son coadjuteur, soit de fait son successeur.  Il rie croit pas que l'on piiisse
                         dire d'une  manière absolue qu'il  a refusé au séminaire de Montréal la permis
                         sion d'agréger à cet établissement des prêtres venant de France.  Au contraire il
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