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a toujours été d'avis que ces priitres français, recommandés par leurs évdques,
pouvaient rendre de grands serviees au diocèse et au séminaire de Montréal. Ce
qu'il veut, c'est qu'on adnictte aussi au séminnire de Montréal des prétres du
Canada : il conviendrait que la inoitié au moins fat dc nationalité canadienne,
ce qui nt loin d'être, puisque dans le moment actuel sur vingt-trois prêtres
agrégés au séminaire de Montréal, il ne s'y trouve que huit Canadiens de nais-
sance ; on a mPme refusé. il y n deux ans, d'y admettre deux prêtres canadiens,
sous pretexte qu'on attendait avant longtemps des prêtres de France. Comme
ce séminaire est soumis à la juridietion de l'évéque, pourquoi tant réclamer si
I'évQque du diocèse demande qu'on le eonsulte sur I'a~lmissiou de nouveaux
sujets, pourquoi s'&tonner s'il exige qu'ou l'informe de la qualité de ecux quc
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l'on se nronose d'aeréeer ? N'esl-il Das convenable ou'il le sache. afin de oonvoir
s'entendre avec le gouvernement au sujet de l'admission de prétres étrangers
dans le diacèse I Pourquoi tant se récuser. si I'évéque demande au séminaire de
Montr4al de se soumettre à sa juridietion dan5 les choses spirituelles, comme Ir
fait le séminale de Québec? Il a déji proposé à la Congrégation plusieurs ques.
tions concernant les rubriques, il les renouvelle : quand on lui roncède le pou.
voir dc conférer les ordres saetbs en dehors des temps ordiuaire,e&-ce que l'ori
entend par 1 les jours dc fétes obligatoires ou non, tombant dans le cours de Irr
semaine? Il serait très utile d'avoir cette permission pour lui et pour les évê.
aues auxiliaires. De même mut-on lui ~ermettre de eonférer deux ordres sacr&
d'ans la m6mc remaine, en y'mettaiit ui intervalle <le ileux ou trois jours ? il ile-
mande aussi la solutioo il'ulir elii+icult<. 8 propor des orakoii.i B dire Q lu me*.:
de maringe, lorsque cette messe est dite un jour de f&te du rite double ; d'un,e
autre difficulté conccrnant la célbbration des messea des morts, le corps non prE-
sent, les jours d'octave privilégiée, concernant les oraisons à réciter aux messes
solennelles chantées dans le coiirs de l'année pour un défunt ou une défunte. 1:l
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nrie le cardinal Pedicini d'excuser sa lettre oui traite rie tant de sirieta. IRem'dve
des reitra, v. 14, p. 548.)
Mc' B.-C. Panet à M. Ileen-Olivier) Chèvrcfils, curé à Saint-Constant
(Québec. 9 janvier 1832). LA paroissiens'de saint-constant devront lui pr6-
senter une rcquéte pour obtenir la permission d'allonger leur église et d'emi-
ployer ù cet effet les deniers de la fabrique. Il voudrait savoir si ces gens qui ont
fait opposition à son député, M. Marcoux, ont toujours appartenu à Saint-Con:;.
tant. S'il en est ainsi il nt. les tittachera pas à Laprairio. (Registre des lettres, ir.
14, p. 564.)
M.' B.-C. Panet à M" (B. Angus) McEachern, évêque de Charlottetown
(Quéhrc. 9 janvier 1832). Un jeune homme de Madawaska est venu lui demaii- ',
der une dispense du 2' au 3* degré de consanguinité. Vu qu'il n'avait pas de let-
tres de grand vicaire dc Mm McEachern il n'a pu la lui accorder. D'après Ljs
raisons que lui a données ce jeune homme, il croit quc Mnr McEachern doit lui
accorder la diapense en question. P. S. Il reçoit à l'instant les lettres de grand
vicaire pour le diocdse de Chrlottetown. II envoie immédiatement au jcuiie
homme de Madawaska la dispense qu'il a sollicitée (Repktre dea lettres, v. 14,
p. 555.)
M.' B.-C. Panet ù M. (Romuald) Mercier, mhsionnsire à Mdawaska
(Québec, 9 janvier 1832). 11 vient de rccevoir des lettres dc grand vicaire de I
Mg' de Charlottetown ; il lui envoie la dbpensc du Z8 au 38 degré de cnnsan-
guinite en faveur de S~lvain Daigle et dc Modeste Hébert. II lui adresse cn a