Page 228 - index
P. 228

a toujours été d'avis  que ces priitres français, recommandés par leurs évdques,
                                     pouvaient rendre de grands serviees au diocèse et au séminaire de Montréal.  Ce
                                     qu'il  veut, c'est  qu'on  adnictte aussi au séminnire  de Montréal des prétres du
                                     Canada : il conviendrait que la inoitié au moins fat dc nationalité canadienne,
                                     ce  qui  nt loin  d'être,  puisque  dans  le  moment  actuel  sur  vingt-trois  prêtres
                                     agrégés au séminaire de Montréal,  il ne s'y  trouve que huit Canadiens de nais-
                                     sance ; on a mPme refusé. il y n deux ans, d'y  admettre deux prêtres canadiens,
                                     sous pretexte qu'on  attendait avant longtemps des prêtres de France.  Comme
                                     ce séminaire est soumis à la juridietion  de l'évéque,  pourquoi tant réclamer  si
                                     I'évQque du  diocèse  demande  qu'on  le eonsulte sur I'a~lmissiou de  nouveaux
                                     sujets, pourquoi s'&tonner s'il  exige qu'ou  l'informe  de la qualité de ecux quc
                                           .  -
                                                    -
                                     l'on se nronose d'aeréeer ?  N'esl-il  Das convenable ou'il le sache. afin de oonvoir
                                     s'entendre  avec le gouvernement au sujet de l'admission  de prétres  étrangers
                                     dans le diacèse I  Pourquoi tant se récuser. si I'évéque  demande au séminaire de
                                     Montr4al de se soumettre à sa juridietion  dan5 les choses spirituelles, comme Ir
                                     fait le séminale de Québec? Il a déji proposé à la Congrégation plusieurs ques.
                                     tions concernant les rubriques, il les renouvelle  : quand on lui roncède le pou.
                                     voir  dc conférer  les ordres saetbs en dehors des temps ordiuaire,e&-ce que l'ori
                                     entend par 1  les jours dc fétes obligatoires ou non, tombant dans le cours de Irr
                                     semaine?  Il serait très utile d'avoir  cette permission  pour lui et pour les évê.
                                     aues auxiliaires.  De même mut-on lui ~ermettre de eonférer deux ordres sacr&
                                     d'ans la m6mc remaine, en y'mettaiit  ui intervalle <le ileux ou trois jours ? il ile-
                                     mande aussi la solutioo il'ulir  elii+icult<. 8  propor des orakoii.i B  dire Q lu me*.:
                                     de maringe,  lorsque cette messe est dite un jour  de f&te du rite double ; d'un,e
                                     autre difficulté conccrnant la célbbration des messea des morts, le corps non prE-
                                     sent, les jours  d'octave  privilégiée, concernant les oraisons à réciter aux messes
                                     solennelles chantées dans le coiirs de l'année  pour un défunt ou une défunte.  1:l
                                                                                               .  .
                                     nrie le cardinal Pedicini d'excuser sa lettre oui traite rie tant de sirieta.  IRem'dve
                                     des reitra,  v.  14, p.  548.)
                                         Mc'  B.-C.  Panet  à  M.  Ileen-Olivier)  Chèvrcfils,  curé  à  Saint-Constant
                                      (Québec. 9 janvier  1832). LA paroissiens'de  saint-constant devront lui pr6-
                                     senter  une  rcquéte  pour  obtenir  la  permission  d'allonger  leur  église et d'emi-
                                     ployer ù cet effet les deniers de la fabrique.  Il voudrait savoir si ces gens qui ont
                                     fait opposition à son député, M. Marcoux, ont toujours appartenu à Saint-Con:;.
                                     tant.  S'il en est ainsi il nt. les tittachera pas à Laprairio.  (Registre des lettres, ir.
                                      14,  p.  564.)
                                         M.'  B.-C.  Panet à M"  (B. Angus) McEachern,  évêque de Charlottetown
                                      (Quéhrc. 9 janvier  1832).  Un jeune homme de Madawaska est venu lui demaii-   ',
                                      der une dispense du 2'  au 3* degré de consanguinité.  Vu qu'il n'avait  pas de let-
                                      tres de grand  vicaire dc Mm McEachern il n'a  pu la lui accorder.  D'après  Ljs
                                      raisons que lui a données ce jeune homme, il croit quc Mnr McEachern doit lui
                                      accorder la diapense en question. P. S.  Il reçoit à l'instant  les lettres de grand
                                      vicaire pour le diocdse de Chrlottetown.  II envoie immédiatement au jcuiie
                                      homme de Madawaska la dispense qu'il  a sollicitée  (Repktre dea lettres,  v.  14,
                                      p.  555.)
                                         M.'   B.-C.  Panet  ù  M.  (Romuald)  Mercier,  mhsionnsire  à  Mdawaska
                                      (Québec,  9 janvier  1832).  11 vient  de rccevoir des lettres  dc grand vicaire  de   I
                                      Mg'  de Charlottetown ; il lui envoie la dbpensc du Z8 au 38 degré de cnnsan-
                                      guinite en  faveur de S~lvain Daigle et dc Modeste  Hébert.  II lui adresse  cn   a
   223   224   225   226   227   228   229   230   231   232   233