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sentée par le clergé à la Chan bre d'assemblée.  Il regrette de ne pouvoir lui en-
                                   voyer  un vicaire, sachant sur tout son mauvais état de santé.  Il le  dispense de
                                   prêcher à la grand'messe,  taiit  qu'il  ne sera pas  suffisamment rétabli.  Si MW
                                   de Telmesse est indisposé contre lui, c'est paree que sa conduite envers son év&-
                                   que n'a  pas été eellc d'un pri tre respectueux et déférent envers ses supérieurs.
                                   (Registre des lelt~es, v.  14, p.  530.)
                                       Mgr B.-C.  Panet à M. (Ildouard) Quertier, curé à l'llc-aux-Grues  (Québec,
                                   14 décembre 1831).  Il aecorde à la ~arowse de l'Ile-aux-Grues.  la ~ermission de
                                   faire " la neuvaine en l'bonn :ur de SaintFrançois-Xavier commençant le pre-
                                   mier samedi du Car&me, avec une indulgence plénière d toutes les personnes qui
                                   s'étant confessees et ayant CO nmunié prieront aux intentions du souverainPon-
                                   tife et assisteront  en outre lc jour  de leur communion à la récitation ~ubliaue
                                   des prières de la neuvaine. "  :Registres de8 leitrea, v.  14, p.  531.)
                                       M"  B.-C.  Panet à Mg'  l'év&que de Telmesse, à Montréal (Québec,  17 dé-
                                   cembre 1831).  Il a recu une  ettre de l'honorable Vieer aui ne lui donne aucun
                                                                              -.
                                   renseignement sur les affaires dont on l'a chargé.  Il l'avertit  tout de m&me qu'il
                                   a écrit à Mg'  de Telmesse.  " Il est certain que nous avons fait notre devoir en
                                   représentant à la Législature  lu'elle n'avait  pas le droit de se m&ler de nos affai-
                                   res  d'Église  ; et c'est  ce  que  nos  législateurs n'ont  pas  eompris  ou  n'ont  pas
                                   voulu comprendre.  Quoi qu'il  en soit, ils craindront probablement  parlasuite
                                   d'entreprendre quelque mesu: c semblable, de peur de reneontrer l'opposition  du
                                   clerg6 dont ils ne peuvcnt s'r  npêcher de redouter l'influence.  Lorsque les réso-
                                   lutions de M.  Bourdages ont été proposées  dans un  comité général de toute la
                                   Chambre, MrB Hcncy  et Qui ,ouct ont voté contre et se sont retirés  lorsque le
                                   Comité a fait son rapport au3sitôt  après avoir siégé.  M. Clouet étant malade
                                   n'a pu assister à la Chambre, non plus que M. Dionne qui n'est  arrivé à Québec
                                   que  quelques jours  après l'ai  option  des résolutions.  La 2"  leeture du biU  de
                                   Mr Bourdages a eu lieu Same li dernier, ct il a été référé à un comité spécial qui,
                                   actuellement,  ne sait commeiit se tirer d'affaires  avec cette pièce insignifiante.
                                   On paraît décidé à conserver  au curé la présidence dans les assemblées, à fixer à
                                   £10,  dans les campagnes, les  dépenses  qu'exigera  la réunion  des propriétaires
                                   et à £25  celles qui devront &t re approuvées par les propriétaires  de  bien fonds
                                   donnant  £30  de revenu  anni el dans les  villcs  de Québec et de Montréal.  Le
                                   gouverneur  a témoigné que 11 mesure actueuement en Chambre ne lui plaisoit
                                   pas  ; les conseillers en général n'en  sont pas plus contens. " Il a laissé entendre
                                   à M.  Bourdages  qu'il  serait peutêtre nécessaire de réserver  les  deux conces-
                                   sions du Grand-Bois et du for. George pour une future paroisse  : il ne lui a pas
                                   dit qu'il fallait les rattacher à Sainte-Marie-dsMonnoir.  Il nc croit pas que la
                                   paroisse de Saint-Hyacinthe ssit trop diminuée par l'ércction  de celle de Sainte-
                                   Bosalie.  Il lui répondra dans  ine autre lettre à propos de la question des biens
                                   des Jésuites.  (Registre des lethes, v.  14, p.  532.)
                                       Mg'  B.-C. Panet à M. (C iarles-Joseph) Ducharme, curé à Sainte-Thérèse-
                                   de-Blainville (Québec, 17 décr mbre 1831).  Il a reçu trois requetes, dont la pre-
                                   mière  de quelques  paroissien;  de  Sainte-Thérèse, les deux  autres  de  certains
                                   habitants des paroisses enviro:  inantes.  Les pétitionnalcs de la première et de la
                                   troisièmerequêtessemblent  a-roir quelque raison de demander  le changement
                                   qu'ils proposent.  Quant à ceiix de la deuxième, leurs raisons  ne sont pas suffi-
                                   santes pour annuler le déerct  d'érection  canonique d'une paroisse.  II chargera
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