Page 229 - index
P. 229
même temps de nouveaux pouvoirs. M. Mcreier devra demaniler à Mgr
McEachern de les lui continuer. (Rogistre~ do8 lettres, v. 14, p. 556.)
Ms' B.-C. Panet a hlgr l'évêque de Telmesse, à Moutréal (Québec, 10 jan-
vier 1832). 11 n'est pas en faveur rlc l'établissement d'un journal ecclésiastique
" je ne puis me résoudre à me mettre à la tête de rentreprise dans lacrainte
qu'elle ne soit par la suite une source de déboires pour les évéques. " Mg' de
Telmesse a bien fait d'interdire toute fonction à ce (James) Larkin, sous-diacre
sans recommaudation, ni ezeat qu'ou a admis au séminaire de Montréal. M.
l'honorable (Denis-Bonaventure) Viger les aurait plus satisfaih en leur écri-
vant ce que lord Gaderich lui avait dit à propos ide i'érection du district de
Montréal en év8cbé, au lieu de leu faire savok ce qu'il lui avait Ini-meme dit.
Son secrétaire M. C.-F. Cazeau lui envcrra une co~ie du jneement de la Cour
niere eontrc le curé et ce; marguilliers du banc. M. Dionne parait regretter
d'avoir donné son vote en favenr di] bill des fabriques. (Registre de3 lettres. v.
14, p. 557.)
MgT B.-C. Panet à M. (Nicolas) Wiseman, supérieur du Collège Anglais, à
Rome (Québec, 11 janvier 1832). Il n'a encore reçu aneune réponse aux diffé-
rentes questions proposées B la congrégation de la Propagande. Ces délais l'en-
nuient beaucoup. " Par une lettre du 14 mai de l'année dernière, son Em. le
cardinal Pedicini, Préfet de la Propagande, m'engage à permettre l'entrée du
dmr" de Montrlal aux PrPtres sulpiciens ile France qui voudraient s'y aggréget.
Si vons avez oecasion de voir son Em., ayez la bontC de lui faire connaltre qne
je n'ai rien tant à caeur que la conqervation <le ce Séminairr qui rend tant de ser-
vice au DiocCse par ses vertus et riar ses lumières. Si ie fais quelque diffieulté
d'y admettre dei sujets venant <lé France, on ne doit pas l'atiribier à aucune
disposition défavorable à son égard, mais au désir quc j'ai de détruire cet esprit
d'insubordination qui ne s'y manifeste que trop so"vent pour le bien de la ~eli-
gion. Il est notoire que les sujetj venus de France depuis l'établissenient de Mc
i'fiv~que de Telmesse à ivlontréal ne sr montrent pas mieux disposés qne leurs
confrères en faveur de ce Prélat. N'ai-je donc pas raison de craindre qne eeux
qui viendront par la suite ne perpi-tuent le même esprit dans eette maison?.
Le refus qu'on a fait d'y admettre deux jeunes Prétres Canadiens d'un mérite
reconnu fsit voir elairement quelles sont les vues des membres qui y résident
actuellement. Après cela l'lveque de Québee pourra-t-il voir d'un bon œil des
sujetj étrangers prendre place su Séminaire de Montréal au préjudice des en-
fants du Pays? Je ne m'oppose nullement à ce qu'on en fasse venir ; mais du
moins qu'ils ne soient demandés que lorsque les srijcts Canadiens manqueront. "
II a requ la lettre du 5 décembre 1830 de M. Wiseman. 11 y a lu que M. Tha-
venet se donnait beaueoup de peine pour faire admettre des Sulpiciens français
au séminaire de Montréal et ~our faire décider le différend uu'il a eu avee cette
maison, ausujet de la nomination dii curé d'affiee de la paroisse de Montréal.
" J'espère que les raisons données dans le mémoire et son appendice dont vous
. .
avec eu communication me procureront une déci3ion favorable. " il espère que
M. Wiseman usera de son influence afin qu'on donne une réponse immédiate
aux différents articles de ses lettres, surtout à celui concernant sa démission.
" Je sollicite respectueusement qu'on m'accorde eette faveur vd mon hge avancé
qui ne me permet guère <le suffire au gouvernement d'un diocèse aussi vaste que