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ARCHlVES DE QUBBEC 219

M. C.-F. Caeeau à M. (Jean-Baptiste) Kelly, euré à Sorel (Québee, 26 dé-
cembre 1831). 11 a requ la requdte des curés <le la rivière Chambly, relativoment
A la question de l'admission des notables dans les assemblées de fabrique. II l'a
soumise à l'examen de Mg' Panet et de Mgr le coadjuteur qui n'ont pas voiilu
émettre leur opinion sur icelle, avant d'avoir consulté les principaux membres
de l'assemblée qui ont appuyé la requete au clergé. " Ces messieurs, après en
avoir pris communication, ont été d'opinion que le clergé, s'étant toujours tenu
à l'écart dans les discussions publiques, devait suivre la même ligne dc conduite
dans la circonstance présente pour éviter de la part de ses ennemis toute attaque
aui tendrait à lui faire oerdre le resriect et la confiance dont il iouit à iwte titre.
! ils ont pensé que si les'~ésolutio&de Messieurs les Curés deia ~ivfère Cham-
blv et des environs étaient riubliérs. certains Dersonnaces. jaloux de l'influence
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que le elergé exerce, a'efforceraient de les faire regarder comme une preuve du
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désir qu'ils lui suriposent de vouloir tout conduire : et que. malaré toute l'injuc-
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tice de ce reproche. ils réussiraient peut-etre, à force de répéter, à produire dans
l'esprit du peuple des impressions peu favorables au clergé. Ils ont donc été
d'avis que, pour éviter ccs inconv(.nienJs, les résolutions précitées ne devaient
pas Btre publiées et Nos seigneurs les Evêques, ainsi que les principauh mem-
bres du elergé de Québec sont tombés d'accorrl avee eux sur ce point. Comme les
messieurs qui composaient l'assemblée en question ont maniiesté leur désu de
connoftre l'opinion de Monseigneur de Québec, sur l'erpédience de publier leurs
résolutions, sa Grandeur croit devoir leur conseiller, les prii.r meme de ne point
adopter cette démarche, en conaéquenee des suites facheuses qui pourroient en
résulter. " Toutefois hl'' Panet demeure convaincu des bonnes intention? de
ceux qui ont signé cctte requdte. Quant à l'intervention proposée auprès des
mcmbres du Conseil législatif, Mgr Panet et Mnr le coadjuteur ne manqueront
pss de la faire, s'ils la jugent nécessaire. (Regialrs des lettres, v. 14, p. 540.)
Mgi B.-C.Panet b Mu I'évêquedeTelmesse, à Montréal (Québec, 28 décem-
bre 1831). Il a recu l'écrit que Mu de Telmesse a dessein rle faire publier dans
une des gazettes dc Québec ; il ne peut en autoriser la publication paree que cet
émit ne servirait qu'à irriter les membres de l'assemblée. Il remarque surtout
une attaque contre MM. Duval et Monclelet, susceptiblp de leur faire perdre
l'appui de ees jeunes auxquels on ne peut reprocher que la légareté. II est ide
.l'opinion de Mar de Telmesse pour ce qui regarde l'annexion de la 5" concession
de Saint-Denis à La Présentation ; il se rendra au désir de ees gens. Il présen-
tera ce mdme soir la requête au Conseil législatif. " On a tout lieu de se fier sur
qui
les bonnes dispositions des du COILS~~~ paraissent bien favorables à
notre cause." Quant à ce qui regarde les rPlolutions des curés dr In rivière Cham-
bly, après avoir eonsulté MM. Neilson, Heney et Duval, il a cru devoir conseil-
ler à ces curés de ne point les publier dan5 les journaux. II n'est pas en faveur
de l'établissement d'un journal eeclésiastiquc. " Je crainlrais qu'il ne nous mit
continuellement aux prises avec les ennemis du clergé. " (Regialre des lelt~îs,
v. 14, p. 542.)
MW B.-C. Panet. Commission donnée à M. Pierre-Flavien Turgeon, prêtre,
procureur du séminaire de Québec, pour recevoir une profession religieuse
l'Hôtel-Dieu de Québec (Québee, 28 décembre 1831). (Hegistre L, f. 14. r.)
Mg' B.-C. Panet à RI. (I.ouis-Maiie) Cndieur, vicaire général et euré aux
Trois-Bivières (Québec. 29 déeembre 1831). Il a reçu une requête des teiian-
eiers du fief Frédéric "maintenant aiiginaiitation du canton de Caxton," qui