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liR1, rl6c:rCtant  (~ii'iinc ilonntioii  scia  ri-voquée,  rlc  plpin
                                       droit, à. raison de la survciiance d'cnfnnt.
                                         Daiis Iû. caiilic d? Orovlx vs li~imull, il n &tC dÉcid6 que,
                                       l'0rdoiiiiaiicc  dp.3 ,siibsiifi~lions de 1747 ri'uyaut  pas  ét,6 in-
                                       si:iuh(: iiu Consril Si~iivcraiii; cratte Ordonrianrc n'avait pas
                                       fwrc do li~i.
                                         Pal. r'o~iséqucnt, II'  (:onsril  priv6  ~t 15  (1oiir  supreme,
                                       dans cc? di<li:  raiisrs. he suiit prononcés iiniqiiemeiit sur la
                                       validité de 1'0rdonnancc: des d<iiiations et dr I'Ordoiinance
                                       des sill~atitiit~ions, mais aiiciiricnirnt. siir  r~lle dr  1'0rdmi-
                                        riri ri ce (le la  .\larine de 1681.
                                         Jr ine plais i imire et h  press<?nt,ir rlu'aujoiird'hui,  en
                                       ingiird  di,.;  dispiisitions des lois iriip6rialra  et fedérales rb-
                                       gissnnt  iiotrr droit iriaritimr, tolite diff6rciit1, serait la dé-
                                       cisioii  dc crs rni.iiirs  trit~iiiiiiux, s'ils  hient appelés à se
                                       pnilioiicci sur l'npplirahiliti. de l'Ordonnance  dc la Marine
                                       di.  1681.
                                         A-oun  nc  contcstoris  niillenicnt  qu'en  droit  inaritinie,
                                       le-. lois de la niarine inarchande, tant irnpérialcs que fEd6ra-
                                       les,  s'appliquent  gén6ralenient.  Mais nous  croyons que,
                                       lorsqu'il s'agit de contrstatioiis cir~il~s, sont les luis civi-
                                                                         cc
                                       les rn vigiicur dans la Province qiii doivent prdvitloir.
                                         Noiis persistons 3 prCteiidrc quc, notanirnent et tout spC-
                                       cinlciiieiit, I'Or<lonnrin~e ile la hlarine fait partie intégrante
                                       dc iiotrc li.gislati«i:  îanadiennc, rt qu'il y a licu d'en  appli-
                                       qiicr les ~linpositions, cn l'ahscnce d'un tertc cont,rai~e oii à
                                       raimn du silence dc la loi siir le ~mint à décider.
                                         Peiit4ti.e est-on,rn ccrtains qusrtiers,porté à  croireque
                                       nous 6t:iyuns notre tli6se sur Ic saMc rnouvnirt  de  pr6jiigés
                                       ataviqiics oii siir iine synipnthie de province.
                                         Ida iioldcise du siijct à t,miter iii'en  garderait; si jr  eon-
                                       y~ais iiie dCpartir, nc fùt-ce qu'un moment, de la dignit6
                                           b
                                       profrssionncllo qui sied à tout juriste traitanr ime question
                                       d'iinc  tclle importance et si je  ~Pdais A d1aiissi rncsqiiines
                                       considBrntions.
                                         S'il faut prcnclre  rigoi~reuscnient au pied  de la Iettrc et
                                       adinettr<: comnic  dbfinitivc  la  decision  du Conseil  prive
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