Page 118 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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APPENDICE







                                      Le ton de colère et d'indignation qui règne  tout le Long  du
                                    Joi~rnal de ilionfealvn, n'eut  que trop justifié  par les <lilspida
                                    tions dont il était journellement  le témoiii.  Ce  fut une  des
                                    causes de 1s perte du Csnndh i mais Ilontcnlm n'indique  pas
                                    Rasez le principale qui fut le honteux abandon  ide  la  colonie
                                    pnr  la  cour de Versailles.  Le  général qui voyait sa. carri6re
                                    militaire oompramise, en ?,tait  su désespoil;  et e'en prenait à.
                                    tout,  excepté  aux  plus  eoupnbles,  le  roi  ot  ses  ministres,
                                    parce que c'était  d'eux  que dépendnit son avnncement.  Il ne
                                    dit pas mëme un mot contre IaPampndour.  Sa jaloiisie  aantre
                                    Vaudreuil Btait  arrivée ~i un  point  qii'il  interprétait  en mal
                                    tout ce que faisnitce gaui7eineiir. Pour se farmnrun jugeiiient
                                    impartial, il faut lire à oôté di1 Journal  de Moloittcirlw  celui  du
                                    chevalier de  Lévis  toujours  écrit  nireo sang-froid et laissant
                                    voir  uii  esprit  de justice.  Quand  celui.ci,  après la mort de
                                    Illantoalm,  eut pria  le oammacdenient en chef, toute disisian
                                    disparut';  il s'entendit  parfaitement  avec  Vaudreuil  qui  Iiii
                                    prétu le plus entier concours.  Cirüce à cetteparfaite entente,
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