Page 119 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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                                          623                APPENDICE


                                          lee debris  de I'arni4e  furent  reorganiséa, lea  Canadiens  cou-
                                          rurent sou8 les drapeaux; et dès Ir printemps de 1760, Levis
                                          put  marcher  à  I'ennenii  et  gagner  l'éclatante  victoire  de
                                          Sainte.Foye.
                                           Rien ne met plus en évidence l'aueuglen~entdans lequel la
                                          jalousie  contre Vaudreuil nvdt plongéhlontcalm, que sa con-
                                          duite avant la bataiile d'Abraham.  S'il  ne ee fut paa obstiné
                                          à mépriser ses avertissementa réiterés, il n'aurait  pasété sur.
                                          pris;  et au  niornent  même  de  1s bntaille, e'il  l'avait  écouté
                                          lorsqu'il  lui faisait dire de ne rien précipiter, d'attendre, pour
                                          attaquer,  les  renforts  qu'il  lui  amenait  et l'apparition  des
                                          iroiipes d'élite de Boiigaiiiville qu'il avait averti de s7~vnncer
                                          pour prendre  l'ennemi  en  queue,  il  n'aurait  certainement
                                          pas été battu.
                                           Les  extraits  suivants  de  Jfolonleaht  el  Ldvis  par  1'~bbé
                                          H.-R.  Casgrain,  tome II, chapitre  dix-neuviénie, établissent
                                          clairement  ces  deux  faits.  " Déjh,  ditil,  M.  de  Yaùrtic.
                                          commandant du regiinent de Béarn,  et plusieurs  oiûoiera  de
                                          heuts grades, prévoyant  la catestrophe du 13, nese cachaient
                                          paa de dire que Iea préoautions  prises pour la ligne de Beau-
                                          port étaient excossivee, "et  qu'on ne e'accupait p~s nasez dei
                                          autrea  ".  Vaudreuil &tait du même  nvis,  particulièrement
                                          pour I'anse du Foulon, qui n'était gard6e que parune centaine
                                          d'hommes j  niaisMon~oaln~ persistait B oroire que la falaise y
                                          était  inaooessible.  Aux  obaervationa  que  lui  avnit  faite%
                                          auparavant  Ir  gouverneur,  il  ovait  répondu:  '(.Je  vous ,jure
                                          que cent hommes postéssrrêteiontl'rtrmée  et noua donrrerant
                                          le temps d'attendre le jour  et dy insrcher par notre droite ".
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