Page 120 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
P. 120
APPENDICE 623
dprès de nouvelles i,emnrques, Montcsltn insistait: " II ne
faut pas croire que les eiiiiemis nient des ailes liaui, la même
nuit, traverser, débarquer, monter des i,ampes mmpuea, et
escalndei., d'nutant que peut. 13 dernière opération, il faut
porter des échelles ' ".
Dans lu. journée du 3, Bougainville vint ps8JHT iiiie heure
nu manoir de Salaberry, pour fa,ire part nia conimmnda~nt des
inquibtudes que Iiii oausaient les det.iii+ier insnmuvres de
I'nmirnl Halmes, dont 1s flotte s'(.tait rrpproohée do la ville ...
1.1, lendemain, le bataillon de (+uyeiine eut ordre de s'avanc~r
aur les hauteurfi d'Abraham pour Etre ir portée de sooou~.ir au
premier signnl. sait Bougnirii~illo, soit le camp, soit 1s. ville ...
La i,éset.ve de Bi. de Repencigny stationna ni1 pied de la
oâte qui contliiit U, ln parte Saint.Jrsii, ~t les oonqiagnies da
grenadiers R la fourcha des chemins de Samos et de Yil1ei.y.
Vûiidieuil mandait R Bougainville : ".Te n'ai pas besoin de roua
dire, Monsieur, que le salut de la colonie est entre vaa inniria,
que certainement le projet des ennemis eit do noua couper
la. oamrnunicntian en faisant des dobarquements au nmd; il
n'y a que In vigilance qui puisse y parer ".