Page 122 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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naturellement être Ip source deleur defaite; maisil était ,de
notre inté+t ,de ne ?en pré!naturer. Il@llait queles A;gl&
fussent qn même temps attyués par notre armée, ppr guipze
oeqts hommes pu'il nous é-it fort aiaé de faire sortir de lp
. .
ville, et par le corps de M. de Baiigaiuville, au moyen de qyi
ils 4e trouveraient eilvelappés de tautee parts, et n'aurai0nt
d'autres ressources que leur gauche pour leur r@r+ite, où
leur defaite serait encore infaillible ' ".
Ce billet contenait de l'aveu de tausles hamnies de guerre,
le meilleur parti à euivre, mais Montcalm le rejets avec
dédain. Il u'en fallut pas davantage, dit le Journal leiau à
l'am&, pour déterminer un général qui eût volontiers éié
jaloux de la part que le eimple soldat eût price à ses succès;
son ambition était qu'an ne nommât jmais que lui, et cette
façon rie penser ne contribua pas peu à lui faire traverser Lee
différentes entreprises où il ile pouvait pas psraitie ".
Le preniier soin de Montcalin eu voyant, à son arrivée sur
les plaines, qu'il avnit aifaire à toute l'armée de Wolfe, aurait
dG être évideninient de se mett1.e en canimiinioi~tian avec
Bougainville. II ri'était pae erioaie sept heures du matin. En
mains d9une heure et deinie, un cavalier aurait franchi la
vallée Saint.Uharles, remonté In route de Lorette ri l'église de
Sninte.Faye, et remis à. Bougainville l'ordre d'acoaiirir au
plus vite. Celui-ci, dont Varniée Btait en mnrohe i neuf heures,
aurait pu, en hRtant le pas, signaler son approche dès onze
heures.
Alah<aes do leMarine, CalleetionMorrau do Snin&.Wdru, Vaudreuil à
M. de ifsrmer. 5 aotobrs 17%. -Journal tenu D l'arnids.
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