Page 121 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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Il lui detaillait ensuite ses dernières  dispositions, et '~jou-
                                          tait:  "Par  cet  arrsngement,  voici  ce  qiilil  y  aurait  depuis
                                          l'anse des Jfères jusqii'au  Cap-Rouge : cent cinquante hommes
                                          entre l'anse des Dières et l'anse ou Foulon;  trente hommes i
                                          Samos; cinquante  hommes  5 Saint-liiohelj oinquante  hom-
                                          mes à Sillery ; deux aents homiries au Cap.llouge ".
                                            Puis il lui donnait le tableau des forces dont ildisposait en
                                          sua, "tant pour garnir les autres postes que  pour frapper en
                                          mase, non coinpria les sauvages ", ce qui  formait  un  effeotif
                                          de  deux mille  cent  hoiimea.  Et  il  concluait:  IL Je  crois,
                                          Monsieur.  qii'nvec  celn  et un peu de bonheur,  vous  ferez de
                                          la honne besogne.
                                            " Je n'ai  pne  besoin  de  irons reoommaiider ... d'établir  le
                                          régiment  de Guyenne  daris  le  point  central ... En un  mot,
                                          carte blanche  sur  les  irioyeiir ' ".  Enfin.  dans  l'inquiétude
                                          que lui inspirait toujours le poste du Fouloti, il liii oonseillait
                                          de l'augnienter de oinqiianta  hommes tirés  de  la  compagnie
                                          de Kepentigng, 1s plus aguerrie d~s troupes canadiennes.
                                            Malheirreusemenc Bougainville,  aricien  aide  de camp  de
                                          liontcalin,  6.  qui  aelui-ci  avait  communiqué  son  niiimosité
                                          contre  Vaudreuil, ne  tint aucun compte  des avis de ce fou-
                                          Teneur.
                                            Le rriatiii du 13 septembre, nu  nionient où les deux  armées
                                          étaient en  présence  sur le6  plaines  d'dbrnhnai,  un  cavalier
                                          d'ordonnance  de Vnudreuil,  lequol  a'nvançait  mec  le  reste
                                          des troupes, vint  remettre 5 hlont,oalm un billet où il le con.
                                          jurait  de ne pas précipiter  l'attaque:  " L'avi~iitage, disait ce
                                          billet, que les Anglais  avaient eu de hrcer uoa  postes, devait
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