Page 229 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
P. 229
CLIII
C'est avec iiii cceur pQn6tid de In pliis \,ive douleiir
que j'ai lllon~ieiir de VOUS donni:r avis di: la perte que
nous venons de faire de M. lc inarqiiis de Moritcalm,
ce ma,tin, h cinq heures. Je iie l'ai pas quitth lin
nionieiit jiisqii'ii sa niort, et js crois que c'étoit ce que
je ~~ouvoi~ faire de mieux, surtout nprbs en avoir eu la
permission de lui.
C'&toit une marque d'attaclenient et de rc-(;oiiunis-
Rance que je liii devois des bonths dont il m'a tioiiori!
et des earvices qu'il ni'a rendiis ; a,iissi Iie les oullierai-
je de iiia vie. Daiis In circonstance, nie trouvant dans
la ville, je n'ai pas cru devoir courir les risqiirs d'dtre
pris po~ir eii sortir et voiis joindre, dan3 l'espoir da
trouver en voiis les mêmes bonti:s dont m'honorait
M. le ma,rquis de Moiitcalni. f'ermettez-moi, moi1 g6nk-
ral, d'y compter dans les ucu;ri«ns où vous pourrez rue
rendre quelque service. Moii htat, vous est connu; sans
biens, sans protecteui, si vous ne dcvenez le mieri, aux
bontés de qui poiii~xi-je recourii; si ce n'est, aux
vôtres?
Je cuis, uion gdn4ra1, que voiis approuverez macoii-
duite. Je reste ici ponr y servir peiidant le siège niix