Page 170 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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170 LETTRES DC MAROT.IS DE MONTClLhI
LXXXVI
[Autogropho, sauf la date]
2 juillet 1759.
Voiis êtes heiireiix d'être infatigable. C'est toujoii~.~
aii mieiiu. Je ne crois à rie11 de votre homme. Je ne
sais si on vous l'aura envoyc' ; cil tout cas: j'écris
Saiiit-Saiiveiir que ee ne. soit qiie vers le midi. .Je suis
d'avis de garder stricte un homme qui nage si bien et
je soupqonne d4~erteiir-espion polir s'en retoiirner.
(Cotte lettre n'est pas signée).
LXXXVII
[Autographe, snuf la dnte]
3 juillet 1759.
Quoique roi18 n'aimiez pas que l'on change d'avis,
exarniiiez bien ; car, si votre cavalerie ne peut maneu-
ver dans votie partie, il est inutile de In gader. En cc
ras, il vaudroit mieux nous la laisser que de l'avoir
inutile. ExBciitez-vous sur iine partie où qiielques
hommcs de pliis ou de moins ne. decideront pas dii
succès et dont la perte est moins dhoisive.
La mettez-vous daiis la plaine dos Xlolières ? Si elle
remonte les rampes, vous ne les aiirez pas rompus.
La Liendrez-vrtiis siir lri. baiiteiir ? Elle niira bien de ln
peine ii descendre les rampes. Ici, il y a plaine. Pour
moi, je m'en rapporte au mieux.