Page 173 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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Ce 5 jiiillet su soir, 1769.
Tout ce quc voiis faitos, iuoii cher cherz,zlier, est
toiijoure trés bieri. S'il rie falloit que votre vigilniice,
~~oiir suiver le pays, la besogrio seroit sûre, inais il filut
aiitte chose.
Je nie Batte que vous poiirrez avoir demain deux
lii8ces de canon do gros calibre. hI. Jacqiiot, qiii
j'en &ris id~iia le iiionierit, sera deniaiu choz rrous au
point du jour.
Voyez de lui donner vos ordres puiir vos mortiers.
On pourroit eii retirer iin do la ville, en mnntor 1111 des
doiix et hiuser toujaiirs celui de la pointe de Laisse ".
J'ai 8tk à In ville faire travailler à fovce B lin 61,aiile-
mont.
Trois dbsertours de cc soir, ils prennent tous pnrti
d~iis nos troupes.
Bollecombe n'a su ce qu'il voiis disoit, ot lc chovalioi.
de Beruatz n'a sii ce qu'il Qcrivoit.
Le soldat de Royal-Xoiissillon a et4 arrêt6 par M. de
Saint-hlaiirice, officier de nos lroiipes, volarit avec
fractiire. Il a contrevenu au han de l'arméo. On ri'a
point instriiit et oii n'iiirtriiira pas non 11rocAs. Il doit
m'être coiiduit deniain. Jo l'envtii~ai avec un ordre
sigiié de nioi liour lui faire casser la tête, comme contra-
veiiant aii baii. Le majoi-g011éral ordonnera l'lieiire, et,
«II p enverra des piquets. Voiis voyez que voilii la
du Lest.