Page 166 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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1G6     LETTRES  DU MARQUIS  DE IIOSTCALI


                                          batteries  auxqiielles tolite l'armée  est subordonuSe.  On
                                          dit que le marquis de Vaiidrauil  arrive ce aoir.  Enfin il
                                          iii'a  promis d'établir  uiie vigie aii siid.
                                            Hier a.u soir, on voyoit de la Caiiardière tous les vaie-
                                          eeaiix s'appareiller;  j'envoyai  dire  qu'on  se coiichât, et
                                          cela se rtil~iisit  trois qui sont en üvant-garde.  Incer-
                                          tain  si je  vous verrai aviirit trois heures.  Je vous eiivoie
                                          l'ordre;  voyez  s'il  y  a  quelqiie  ctiose  :i  c~jouter; j'ni
                                          laissd eii blanc un  détail à faire avec l'inginieur.
                                            Béarii. et Languedoc  unt lin boii terrain, demandeiit à
                                          dkcamper, ce qu'ils font après-iuidi ; ils s'lliauleront en
                                          tout cas, mais ila craigneiit  di1 retard,  si c'Qtoit de nuit.
                                            Bonjour,  M.  le  ct~evalier.  M. de  Fournery  entre,
                                          qui pri.tend iluc l'on  a tiré baaucoup de coiips  de  fuvil
                                          à la  ~~oiiite Lévis et qu'il  croiroit  un  débarquemenb.
                                                    de
                                          J'ciivoie  & la ville.
                                                       (Cette lottie n'est  pas eigiiée).





                                                              LXXXV

                                           [Autographe, smf la d:ite]
                                                                             1 ai. juillet  1758.

                                             Depllis voiis avoir quitte, i~loii cher chevalier, je  suis
                                           à cheval et je  coiirs, et je  siiis effrayé de  iiotrc position,
                                           sur laquelle je  voiir, coiijtire de réfldchir salis opiiiiltreté
                                           pour  une  premiére  opinioii.   lu La  milltirilication
                                           d'ouvrages  nit-dessus  de  cotte  foi.tificatioii  iiaturelle
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