Page 162 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961

Vaudreuil eiidonni par la déclaration vraie oii fausse
des Hollaudois sur la partie do Qiibbec et sans vivres
pour ulier A Carillor~, oi, suivant Mercier, on rie peut
y ouvrir la cainpagnc qu'avec nos cinq hataillons et les
soldate de la eoloiiie de Rloiitr4a1, niais toujoiiis les
secours des Cnndiens pu~és polir arriver après nvoir
abaiidon116 Carillon et y avoir laiw! htahlir I'eunenii.
Car enfin, ue virisseiit-ils que huit h dix mille honinies,
quelle inanceuvre avec cinq hataillons fnisant deux rnille
lioniincs et quatre oii cinq cents soldats coioiiic? Sur
ce iioiiibre, à distru,ire garnison, iiou valeni et de quoi
ariner les chéhecs et jircohites pour assïrar la retraite.
Voiis ni2&crivez ilii'ou s envoyé ordre L Uoish6l>ert de
partir daus les huit l~mmiei,s jours de mars. Je crains
illie VUUS ne TOUS soyez trom1ié de rnois. Je suis per-
nuadl- qu'il n'eii fora rien IL nioins d'lin ordre exprks et
d'un jour fixe. Je voiidroia cependant le savoir pnr le
retour de ce coiirrier. l'oiis poiirrioz yeiit-être le savoir
saus a,Ee<:tation par hlorcier. 11 pn,roit qiie Boishehert
lie veut pait,ir quo daiis les huit premiera jouis d'a,\'iil.
Driilez nia leltre. Aimez-moi toiijours, niou cher
cbeviilier.

(Cette lettre n'crt pas ignée).