Page 158 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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s,rm4e; le soldat veut boire, qiiaud il travaille et gagne
de l'argent, ii'irnporte A quel prix.
M. de Lotbinière n'a plus celle de C>~rilloii. D'ailleurs,
I l'arrnde, cela devroit regnrder on le gSnéral ou son
état-major. Moi, je vo~idrois que SI. Cadet s'exécutaut
poiir les troupes, il eût celle de l'armée. Il n goGt6
mon idée ; cela le dédouimageroit du plaisir qu'il se yro-
pose de faire de hoiiue gràce. S'il lui vient de la mélaase,
il y feroit vendre de la biére. Je lui ai dit de vous eii
parler, et que, s'il le falloit, vous pourriez en dire UII
mot à 14, le marquis de Vaudreuil.
J'ai en cela eu vue le bien de l'oficier. On taxe~oit
en proportion di1 prix pin et bihre. Riende nouveau ici.
M. Cadet na s'eu ouvrira qii'avec nous, mon cher
chevalier. et l'hiver il continueroit, en donnant part au
comniandaiit de i'hiver et en supposant que ces forts
nous izstent; car qui, diable ! sait où tout en sera &LI
1" novembre 1759. Sans mi! d0coui.ager. je rcdoiite
oette campagne.
LXXVII
[Autographe]
A Québec; ce 5 fbvrier 1759.
Belot. va B 1Ioiitr4a1, milil cher chevalier, pour affaire.
Bien de nouveau ici. Tout le ruonde a'y amuse de son
mieux ; niais, de vous Ir moi, je m'y ennuie. Cela seroit