Page 109 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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marqiiis de Viziidreuil;  iliiil faudroit c111'Ii  Frontenac et
                                   mieux encore i Niop:nra,  il  y  eiit  de  l'nrtilleric  en Ut,at
                                   de  mouroir,  dans  le  cas  oii;  daus  l'a.rrière-ra.ison,  il
                                   iiudroit faire uu  iiiouvoiueiit  poiir  s'opl~oser i ceiix des
                                   eiineiiiis ; qiio puisilii'il  y n uii  p-tard  ici,  il  faudroit à
                                   li~ navigation  le faira  paqser  à  Afontr6al.  Qiii  sait  si
                                   cette  machine  ne  peut  113~ servir  co~itxe un  ïort  de
                                   Coiinry ?  Ceh dilpend de savoir si la. porte est abordable.
                                     Et  il fut cciiivenu qiie Mercier ridigeroit  cc projet par
                                   Ecrit et nie  le couim~iniqueruit avant  de  le  présenter  à
                                  If. do Vaiidreuil.  Il yart sans in'eii  avoir pliis pai.16.
                                     Voici copie dc ma lettre   Ji.  le  marquis  de  Vau-
                                   dreuil, dictde  p3.r cet esprit  de  doucaiii  et  de  sagesse
                                  qii'il  faut  que  iioiis  ayuiis  toujoiir-:  présent  poiir  la
                                   I~ieii du nervice  :
                                     " J'51.i eu l'huiiiieiir  de  voua &ire  que. conforruQmeut
                                  " a.uu ordres quo roii m'avez  di,iiuéû,  pa.r la lettre que.
                                  " vous m'avez  fait celiii dc m'écrire  le  10 de  ce  iiiois,
                                  " j'avoii  confAt6  avec  XI.  Mercier  aiii.  le  projet  d'un
                                  " i(qui1,age d'artillerie  Icrtc,  et où il ii'y  eiit que  I'abso-
                                  " nieut ~ihcessaire, ot sur les  difilciiltcis  des  traiisports.
                                  " Je ne doute pas qiie cet officier, qiii eiiten<l très  bien
                                  " i faire  iiiouvoir  ron  nrtillerie  et  es6  au  fait  de  sa
                                  " bcsogue,  n'ait  \lieu saisi les iddes  que je  lui ai pidseri-
                                  " tEos,  et qui lui ont  paril  buunes,  ct  lie  les  ait  bieu
                                  " d;voloppc!cs  da.ns le mémoire qu'il iloit vous porter.  Il
                                  " dov«it me le  comiuiiriiiluer,  mais  je  uc l'ai  pas  vu.
                                     " Jc dQsire qu'il  remplisse lcs  vues dont vous m'avez
                                  " fait l'houneur  de  me  parlei;  et  qiii  d4pendrout  des
                                  " rnouvemeiiw de l'ennemi.  Au reste, vousavez soiis la
                                  " niaiii  iiii oEcicr intelligent,  bien  au  fait  des  divers
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