Page 108 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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108      LETTKES  Dr \1ARQÇIS  DE  XONTCALM


                                          Louvicourt  part  après  demain pour voir  arec  Mercier
                                          et prendre  counoissance  de ce qui  concerne  hlontréal,
                                          et  pousser  avec  Mercier  jusqii'k  Saint-Jean. pour  y
                                          veiller  aux  radoubs.  Je lui ni  doniié  l'urdre,  dont je
                                          vous envoie copie  ; voiis verrez que j'y  conserve l'auto-
                                          rité  c4ue je  pense  que nous  devons avoir, et  A  lnqiielle
                                          Louvicourt  fioiiscrit  volontiers  ; car  vous  compreriez
                                          aisément  qu'ils  ne veulent pas se séparer de nous.
                                            1. le  marqiiis  de  Vaudreiiil  m'a  6crit  par  sa lettre
                                          du 10 décembre ce qui suit :
                                             " Comme M. Mercier doit venir a,iix premières glaces,
                                          "je  conférerai  avec  lui  sur  tout  ee  qui  concerne  sa
                                          " partie. Vous pourrez  cependant, hlonsieilr, régler avec
                                          " lui  peudniit  votre  séjoiir h Qu6bec  un  projet  d'équi-
                                          " pnge  d'artillerie leste.  Il est toiijours bon  de prévoir
                                          " h tout &  loiuir ".
                                            En conséquence, je  vais chez M. Mercier;  je  lui fais
                                          part longuernent  de  mes  rues  polir  un  équipage  où il
                                          n'y  ait que I'absolvi~ieizt riécessaire,  les dificiiltés pour
                                          aller, de  la  riositiun  h  prendre  sur  les  ruines du  fort
                                          George,  ;i Lydiu.i, ides  moyens  pour  le t,ransport, de la
                                          n6cessitd d'avoir quelques bixufsl mais moins que 1'ainit:e
                                          dernière,  des  che\raux,  la  difticiiltU  de  les  nourrir,  la
                                          ressource  de  l'avoine,  dont  la  colniiie  muriqiie  cette
                                          annQe, la rarct6 des pt~tures (ccpendaut  In  faucille et le
                                          petit  sae  peut  être  utilej,  Ir  calcul  k  faire  des  bras
                                          d'hommes,  le noinlre de  petites  ch~i~ettes, calciil de
                                                                                II?
                                          faire  mnrchcr  avec  l'arniSe  u'n  tiers,  et  faire  venir  le
                                          reste  suivant,  laisser  iuême  iiii  dt!pôt  à  la  tête  du
                                          Portage, de ce dont 011 ii'aiirnit  pas  lin  besuin  prevsant
                                          et  ln  nécessité  de  bieu  prisenter  tous  ces  objets  au
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