Page 65 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
P. 65
joiir ni de nuit. Cette redoute seroit aisément relerhe
par eau, sans que l'ennemi piit s'y opposer.
Je n'ai pas entrc! dans la rivière A la Earbiie, mais
sa position m'a paru trks bonne ; elle couvre d'ailleura
trbs bien Saint-FrOderic par terre, puisqu'elle est en
avant. de l'isthme qui sCporo le fond de la baie de la
rivibre de Carillon, et par eau, parce que la ri\-ière est
Qtroite à cet andmit.
Il faiidiriit, eomine le dit M. L)csandrouins, recon-
aoître le cours de cette petite rivière pins en dQtail.
Une o,rmOe battue A Carillon ne peut mieux foire
que de s'y replier, si elle est telle qu'elle m'a puru A
son embouchiire.
(Sand signature)
,Cu*tes di< RU,^ (~IC $fle(fi'e Sm;,rct - Lr~ywent depu k la
pointe de Lduis jusqv'h Ici. riviCre da Caps, equce
cle t~crzte-cinq lieuea.
1758.
Je ne vois B la pointe de LOvis qu'un seul point où
l'ennemi pourroit tenter iin &barquement; c'est un
moulin A vent. Cette partie peut être défendue du cap
,Sanison, où I'on poiii~oit placer du cnnon qui feroit un
bon effet. Ce cap est B peu prbs vis-à-vis ln poiute de
l'lle d'Orl8zn~ et répond à la pointe Lessr, sur la côt,e
du nord.