Page 63 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961

nord est ùeaucoiip plus large eL entièrement noyee ;
d'ailleurs elle seroit inutile ; il suffit que la tête de l'iie
oit a.cco~uinodie.
Elle in'a paru bcaucoup pliis éloign4e de tei~e des
deiix côtés que ne l'a jiig4 JI. Des~ndrouins, cepeuda,ilt
la portée dit canon. A une derni-lieue au-dessus de
I'ile aux Noix, sur li~ côte ide l'est, est une pointe sèche
et assez 4levée oii l'on construisit, il y a deux ans, des
l~augars pour ides cliar~~eutiers, dunt il reste ericcire
partie avec une croix. Elle est vis-à-vis une autre
pointe iiinrqu4e siIr les plans poiiite à Margot. C'est le
lieu le plus étroit da la rivière ; elle 11aroît inahor<lat~le
par terre pa.rcr que tuutes les parties voisines sont
noyées; je croia nieiiie qiie les hois derribre cette pointe
sont très mar6cageur. Eüe enfile adinirablemeiit tout
le cheiiiil de la rivibre jusqu'h une derni lieue au-ilessus.
Elle ne laisae entre elle et la côte ile l'ouest iju'uu
esIla.ce tout ail ilu us &al A celui (qui est aux deux cûth
ile l'île aux Noix. Cette ciite de l'ouest, vis-&vis et
fort loin au-dessus, cst tout à f~ait iioy6c. Cr lii~ste
11iBrite d'étre examint ?oigneusenient et pdroît bien
1~rBfdraiile i I'île aux Xoix. L'iIe aux Tstej paruit
noyée partout ; ainsi nul parti à en tirer. Elle est
d'ailleurs fort iloignée de la côte dr. l'ouest.
La largeur de la rivière vis-&-\risla p~iiite du rnouliii
Foucaiiltm'n pari1 de six ou sept ceiits toisas ail nioins ;
c'est beaucoup trop pour qii'elle puisse défendre b
rivi&re.
La pointe aux Fera est trés belle ; on y cainperoit
aisément trente mille huiiimes ; mais à quoi boii '!
Ainsi des. îles Valcuiirt ; elles ue sont honnes à riou.