Page 69 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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1,0111'  p~qii'on lui  op~ios%t iliielque rdsiit~tiice. »'ail-
                                            Icurs, j'ai  6tL  oblig6 de  tra17crber en canot en revenant,
                                            les  roues  dl:  Inn  ~oitiire que ,je îaiaois  PBSYCI  A  gud
                                            tivoient  [le l'naii  à  iiii dciui-pied  ail-dessus  du moyeu.
                                            Cette ri~ikril si:  jette  cepeu~lant dans  lc tleiivc par  un
                                            auiit de plus  de  qiiinze  pieds  de  haiit; n,ppaiemment
                                            'lue,  ruaII!~i. cette cliiite, LL iiiarfie iiii~iitiliite y  cnuae  iiii
                                            rciiiix  ilni  li~ poiiiie  au  point   reiidre  le  passage
                                            il;~iiprciix.
                                              Cos tmis liras passbs,  on  eiitre  dans  le  bois  du cap.
                                            Le ~liviiiin 1nr;~llSle t~iix hord-i dii flen\rc  eu est PloignC
                                            d'iiiie lieue ; il est  iiiau\.ais  et  ieiiipli  de gros cnilloiix
                                            qrii an'liarr;~~scroieiit ùioii  i'ciiiieiiii,  s'il  avoit  iiii  traiii
                                            d';trtillerie  ii  y  faire  passcr.  Il 8  iine liriie  de  loiig ;
                                            ii.1~6;i quoi, ou eii filit iiii  qiiart. aur un terrain  iuouvant,
                                            oh  la.  inoiiidre ~iliiie fait  eiif~oiicei. jiisqii'aiix  uioyouu.
                                            A l'irsiie dl:  ce 1)wsssge dijagroable, ou so trouve sur hi
                                            pointe  ail  Poiii, (l'oh  l'on  voit  l'ile  aux  Giiies, d'une
                                            drrui-liciie  iie  loiigiioui.  A  sa  pointe  régne  lin banc
                                            i  i   l  a  n  t  i   veille  :i  ?ias.si:  nicr,  et sur It<luel
                                            oii coriiriiuiiii4iic de pied  sec  II  Vile anx Oies ; ce qui iie
                                            peut  se faire  :i  haute  iuer.  Le tlcuve a  dalis  corrt  ce
                                            tr,2jet  plu6 de  troia  lieues  de  large, et  scs  bords  soiit
                                            escaiyi.~ (litpiiis  douze jujqu'ii  vingt  pi&  de haiiteur.
                                              On ûrri~c dc 11i  à  l'&dise de la poiiite h la Caille,  oii
                                            le tleiive dcvient  seiisitleiiient  plus  large.  Ses  bords
                                            soiit  peu  escarpts;  niaia  II  trois  on  quatre  cents pas
                                            règiierrt deux 4ld1'ations do quatre h cinq toises chacune,
                                            qiii  forment  un  amphithéâtre  très  favorable  B  une
                                            défense.  Il coiidiiit jusqu'8  la paroisse de Ron-Srciiiirn,
                                            oii  se voic  l'îlette  qui  n'est  qu'uiie  p~eaqu'lle 8 bnsse
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