Page 64 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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Le lac est. trop large vis-&vis la riviéro  aux Loi~t.res
                                   pour  qu'ou  puisse  y  prendre  une  position  iqui  le
                                  àkfende.  C'est  précisémont  vis-à-vis la roche fe~idue
                                   qu'il  m'a  piira  le  plus  &oit;  mais  il  ne  l'est  ilas
                                   BIlcoSe  ilssaz.
                                     La  pointe  Hocqua.rt  m'a.  pa.ru  trPs  belle)  tris
                                   spacieuse  et  propre  poiir  uii  camp  irtranchi.  Les
                                   tiauteurs  au  dola  des  marais  dont  parle  M.  Desan-
                                   droui~is sont, à ni011 avis, bieii peu  cousidirables;  u~ais,
                                   après tout, à quoi bon  cette liositiou, puisque l'eu~ienii,
                                   au moyen d'un petit  liortage rrAs  fxcile,  entreroit aiab
                                   meiit  dans la baie  qui est drrriére Saint-Fridhric et de
                                   lh dans le lac  Champlain,  saus  qii'oii  pût s'y  opposer
                                     meme  sans  aperca\ruir  qiia  lorqqii'il seroit liors de
                                   la baie.
                                     .Te  pense  doric  que,  si  on vi~uloit s'arrSter  Saiut-
                                   Yr6dtiric avec  un  corlx  considAra.ùle, il vitudioit uiieiix
                                   se ret~itncl~er sur le rocller  qui  est;  derrière la redoiit,r,
                                   comiue l'nri  fit en  1755.  L'o~i pourroit  7 faire  1~e:iu-
                                   ciiup  micua.  %ott,c positioii  seroit  belle,  uulleiurrit
                                   comnialid4e et hic11 ZL portée tle  roir ce  qui se pa;;seroit,
                                   dans le fond de la  baie et  de  to~iiber sur le petit pmr-
                                   tage, si l'cniieiui  1~i7iiloit l'entreprondre.  L'on  pourroit
                                   nicme  faire au bord de ln liaie queli1ue ouvrage  avnnc8,
                                   où  l'on  mettroit du  canoii. pciiir emprclier le passage de
                                   cette baie.
                                     Il  serait  hou  d'ttatilir  i la  l'oiiit,e  Hocquart  une
                                   boniie  redoute  pour  di1 ciiuou et deux celits hommes,
                                   on pliis, si 011  le jiigeoit  .1 propos.  11 scroit impossible
                                   alors que rie11 put pnsscr  devant  Snint-Frhdbric,  ni de
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