Page 46 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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Rd$mions ydnhalP.3 su~ les mesures 3 pwr~drepuri).
10, dafenae 1h3 cette colo~~ir.
Trois principes A établir nvaiit tuut. Le prenviicr, cc
n'est plus le temps où cliielqueu chevelures, quelques
iunisonu brûlées soient un avantage, soient mêiiie iin
objet. Les petits moyens, les petites idees, les petits
conseils de détail sont aiijoiird'hiii dangeleux ; ils con-
somirieiit de la inatière et dii temps. Les circonstances
exigent des mesiireri qui tranchent, qui dbcidont. Lü
giierre est totalement changde dans cette partie du
monde, et tous les principes di1 terroir sont [levenus
des crrcurs, ct la manière dont les Anglois iioiis y atta-
quent,, il ne s'agit pas nioins qiie da la perte entière et
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proch.~~ii~e la colonie, OU da ln sauver, c'es&à-dire
de
d'en reculer la prise. C'est dans cette vue qu'il faut
agir; c'est cette vkrité iiii'il faiit sans cesse avoir devant
les yrux. 1,e aecond, tous les intkrets particuliers, tout
objet de cornmerce, doivent cesser ici ; c'est le corps iie
l'arbre qu'on attaijuc ; tout ce qiii en coriceriie les
branches est de la plii~ gaiaride i1idiîï6reiice. Troisième-
ment, l'activité, l'eniploi scrupuleux et bien entendu
drs honirnes et du temps peuvent seiila suppl&ar au
defaut des moyens et au petit noiiibre. Il ne faut pas
perdre un seul instant ; c'est les niiiltiplier que de las
bien employer, Tels sont les principes.
' Les mots souligiiea nant de la main de Dfontcalm