Page 43 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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L'approvisioniiemt pour la mousiiiieterie est suffi-
saut pour le soldat LI ri~is<in de deux cents cuiips par
homme, oiitre la cartoiiche. N;iis, si nous admettons
douze jours de tmnc1ii:c ouverte, on polirra tabler sur
plus de qiinwe ceuts par chaque sauvage et de t,rois
ceuts par Canadien.
Il y alira sufosarfiirnrnt do piorres B fusil. J'ai com-
muuiiju6 à BI. de l'oiitlcroy l'article dos outils ; il a
trouvé aiusi qiie uioi le nombre trop foible ; mais il
s'eu troiivern la qusiititi. dnix il me doit doiiiicr la
note.
Deux iiiille sacs h terrc ne sont pas égaleinerit
suflîsauts.. ,Je crois qu'il en demandera sept mille eu~i-
ron. Aussitôt qiie j'aiirai sa note. ils seroiit prêts. Des
art,ifices, j'y ferai trrivniller, lorsque la saison le pcr-
mettra.
Il y a deux pQtards daus ln colonie. Il sera aise de
les faire cliarger sur les lieux où on voudra on faire
usage. Les ferrures en seroiit tolites pretes. Pour ce
qui est des voitures, je lie ois des ressources que les
charrettes à bras d'hoinrne. J'en ai suppost' deux cent
cinquante uttelees de dix honimes chaciiiie, lesquelles
porteront eiiriron mille livres; ce qui esigeroit deux
mille cinq cents hommes pour les trafner. Il faudroit
deux mille hommes pour mener les canons, les mortiers
et pour l'escorte. Ces deux premiers convois rendus,
il faut compter journellemeiit. s1r quatorze .i quinze
cents honimes employds a,u transport, sans compter
les escortes. AI. le marquis de Montcalm est suppli6
do voir s'il pourra journellement fournir ce nombre,
et d'envisager qu'on ne fait pas mention des bagages