Page 40 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
P. 40
r,iir.rr,c> ar rrkcss \I[LITAII:I,:S 39
~
le iiuriihre dc vingt h vi!igt-quatro. Quiint à laiir calibre,
on rie peiit lc d4ti.rinini.r qiie aiir i'sxptrierice di: leurs
effet,, coinhiiifis arec les dificiiltés 1111 trariuyii~rt. 'Tous
y joiiidrons qi~atre ~~i?:cer: Ii'sL:i.es qii'lin fen niarcher
avec l'ririu6c el; qui lui si?roiit yeiit-Strc iiécesuaircs.
Ciilil X six inortiers da difï6rriits calilIres et deux
b bu si ers forriieront,, tivcc ce qiic je viens iI'indiyuer, iiot.se
Cquil~agr artIlrie; il sernit. hieii iniitilr qiie je
miiiitre $1 iles gens 1>1ii5 dclair%s que moi las avantages
(le cette sorte d'a~iiiss.
Le nombre des sacs ii terre doic étrù d6terininé par
l'ingénieiir. ainsi qiie la qiinrilitS et In rl;ialité [les outils.
On se munira de deux riétards.
011 ayiprovisionner;~ siir le pied de quatre-viii,ots
coups par pièce piJur virigt-quatre hei~res, de ciiiqiiantc
bomlies par mortier et quarante obus. Quant anx muni-
tions qiii devront se coiisum:uer par les Canadiens et
les sanvages, oii prhteiiil qii'ellea n'ont point de hornes.
En Eii~upe, on confie i des otticiers le soin de pré-
venir les ohils siir les saes B terre, leu oiitila et 1n8me
les iabioiis qii'on retire des boyaux h niesure qu'oii clie-
mine ; je sens bien qn'ici l'mil le pliis attentif ni? pour-
rait enip8chcr le sauvagr de piller, quand la fan-
taisie lui en prend ; cc qui coritraint h augmenter
considérnb1r:nient cc genre d'appror~i~iunnement.
'Xe m'étant jamais trouve attachi qu'i des équipages
où les chevaux Qtoient, très abondant?, je ne dirai rieu
da ln mauièrc de txanspurter celui-ci.
Les talents de 31. Le Mercior sont trop connus pur
qu'on puisse prendre aucune inqiiiCtude A cet Qgard.
A Québcc, etc., etc.
MONTC.ILDI.