Page 37 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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vingt niille,  ce  qui  nie  feroit  deux  cent soixante-dix
                                            mille, il me  resteroit  donc  encore  soixante-douze mil-
                                            liers & porter  en poudre et balles, d'autant  que les outils
                                            seroiant portés par compagnie  au pro ratcc de ceux  qiii
                                            ne  seroient pas  emplovés,  soit  aux chanettes ou  uux
                                            canons et niortiers.  Dans le cas que la  garnison ne  fût
                                            pas par  trop  cousid&rable, je  me  contenterois de faire
                                            marcher ce jour  quatre mille  Francois  avec les sauva-
                                            ges ; et, aussitôt mon arrivée B  une lieue ou trois quarts
                                            de lieue  de  la  place,  après  l'avoir  bien  reconnue,  je
                                            niett~ois toute  l'armke,  le  lendemain,  B  forrner  une
                                            lionne prallble ou une ligne pour resserrer riion ennemi.
                                            Après quoi, le jour  oujuant, je  ferois repartir  cinquante
                                            petites  charrettes  et  les  vingt  B  chevaux.  J'aurois
                                            doiint!  ordre le  même  jour  aux  deux  iuiilo  ou quinze
                                           .cents honiiiies  que j'auiais  InissPs,  de  vemr  avec  les
                                            pièces  de canon  et  les  mortiers,  qui  leur auroient BtB
                                            indirlués B leur arrivée.  Je ferois reporter les deux cents
                                            petites  charrettes  B  vide,  avec  ordre  de  n'en  faire
                                            repart,ir  que  cent  quarante-cinq  pour  le  retour,  de
                                            faqon que, lorsque los  charrettes  B  elievaux  et les  cin-
                                            quante  charrettes  seroieiit  retournées,  j'nurois tous les
                                            trois jours  un convoi de cent quarante-cinq charrettes ;
                                            -ce qui  rue  eeroit  suHisant pour les approvisionnements
                                           de vivros et de l'armBe,  autant  de  ternps qua le  siege
                                            dureroit ; et, de cette facon, je n'y auroia d'employés au
                                            plus que quatorze eent cinquante hommes et serois tou-
                                            jours  en etnt de  nie  retirer,  quand bon  me sembleroit,
                                            sans rien laisser aux ennernis.
                                              Quoique  je  n'aie  supyost5  la force  de  notre  arm4e
                                           que de aept  mille  hommes  environ, on concevra  ais&-
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