Page 32 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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une  affsirc  générnlc  ct  d&cisirc.  M.  le  marquis  de
                                    Montcalm ne saiiroit partir que M. le marquis de Vau-
                                    dreuil n'ait totalement charigé cet article de son instruc-
                                    tion  et ne l'ait  expliqub clairement;  car, si le marquis
                                    de Montcalm marche au-devant pour coiuhat~t~rc, l'affaire
                                    est engagée  et  il  contrcvient  A l'iristriictioii  de  31. le
                                    niarquis de Vaudreuil;  s'il  veut s'en tenir h 10 dernibre
                                    partie, il doit prendre des niesures eii coiis&qiieiice. qiii
                                    d6pcndront des ciiconstnnces et du tenips que l'eiinenii
                                    donnera.  Car un caml) retranciib n'est  l,as  toujours  ais;
                                    h  placer  iii prompt h faire, et il vaudroit encore uiicus
                                    se retirer A Saint-Frbdéric que  de  se coiririroiuettre  ou
                                    de se renfernier daiis uii poste yiii ne  sevoit pas  tenable.
                                    Le marquis de  AIontcalni  sedoit h lui-ui?iue  ces otiser-
                                    vations.  Si l'ennemi  n'a  raaseiuhli!  tant de forces que
                                    pour unodd8feiisivc, oii  que  l'ar~ivée de  nos bataillons
                                    l'y  détermine,  iiniis  ne tarderons  pas  h  le  savoir;  et
                                    comrne il doit  avoir,  ilr~i~s cas  il6  I'q,Te,nsensivs, com-
                                                            le
                                    nienct: ses nli61ntiuns pour tout le inois prochaiii, l'opbra-
                                    tion  de M. 10 chevalier  (le I.évia,  que les vivres  ii'ont
                                    pas 11lerniis d'exécuter plus tfit,  u'est  d'aucune  utiliîi et
                                    ne peut t'aire aucuue  diversiou  pour lii  défense  du lac
                                    Sniiit - Yacreiiieut.  ,Ilr<i.r  elle  peat  rmitplir  rl'c~,uti.e.s
                                    olij~,ts.
                                      hl.  le  nxnnlilis de Vaudreuil a omis, d;ms son i~istfuc-
                                    tion,  lin point  ide  1% pius grande importance, qui est de
                                    savoir dans quel tenips le4 six  cents  hommes  environ
                                    des troupes de la marine et les cinq A sis  cents  Coua-
                                    dieus  qu'il  promct,  pourroieut  Utre  h Carillon.  Il est
                                    114cessaire de le savoir pour faire ses dirpnsitioiis.
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