Page 30 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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1"66iiaoii,e du mnrquis cle ~Wontc(~lrn réponse ri,u
e?L
%~dnzoir.epi~dcklenf,
Le inarqiiis de Mont,calm, qui a lu avec beaucoup
d'n,tteiition l'instruction qui vient de lui etre remise
par 1. le marquis de Tauheuil, a l'ho~iueur de liii
rcprbseiiter :
1" Qu'il n'a rieil A lui objecter sur le fond de son
projet de campagile, puisque cela d6pend de paroles et
ii6gociations dont le marquis de Montcalm ii'a jamais
eu couiioissance que comme le piiblic, d'une facon
vague et in(ldtermin6e.
2" 11 représente à M. le marquis de Vaudreuil qu'il
coli~~~fo%t, d'ap~ds ce qu'.il I.iLi muoit foit I'l~o?l;nezcr de
lui tli,vc, sur. * douze cerits Cauadiens, qui se trouvent
r4diiits aiijoiird'hui A cinq o,~ six cents. Par cons0qiicnt,
comme le calcul des bouches nourrir ne fait pas le
calciil des combattaiits, le marquis de 3foutca,lm d4clare
h M. le marquis de T'aiidreuil qu'il lie compte que sur
au plirs quatre mille combattant.^ dans le corps de
troupes qiii lui est coniîii. Il n'objecte rien sur cet
a.rticle, dQs qu'on se rejette sur le défnut des vivres ;
mais il déclnre qu'il ne peut fdiic de la besogne que
relativement h ce uombre de combnttn.nts.
* Cebre pièce cst iinc niiniite ; taus les pnsvagea aaulixn6a
aanr CICI car,i~ectioiis de la main de Monrcnlrn.