Page 16 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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vivres, ayant Oté rbglées par M. l'intendant,  il ne doit y
                                    avoir  aucune.  dificultb.  Cette  pnrtie  est  d'une  si
                                    grande  conséquence  que  je  charge 14M. les coiniunil-
                                    dsnts et majors personnellement de veiller  B la conser-
                                    vations des vivres et iiiunitioiis  dans  les ai.nips,  mar-
                                    che et d8tachement.s.  Cet wtii;le  m'a  ét6 recoiiiniandé
                                    particuli&remeiit par  hloiiseigneur  le garde  des sceaux,
                                    et M. le marquis de Yaudrriiil ne ~ioiirroit se dispenser
                                    de rendre  compte  Q ce  ministre  s'il  y  avoit  quelqiie
                                    iibgligence  sur  an  article  aussi  important,.  L'aide-
                                    rnajor genOral, et à son &part,  Ir? inajor ctiargi! du détail
                                    du camp, en rendra compttr.
                                      BIM.  les  coinmaiidants  de  bataillon  doivcnt,  pour
                                    rClpondre  aux vues sags.3 de  Sa  hlajest.4  et aux ordres
                                    prQcis que j'en  ai, favoriser les mariages de leurs soldats
                                    avec des  filles  d'habitant8  rliii  ~>uissent aiigmenter li?
                                    nombre des ciiltivateurs ; car, alitant hl. le iuarquis de
                                    Vaudreuil désire  ces  sortes  d'i.tablisscments  et rendra
                                    compte du zèle avec lequel les officiera auront suivi sur
                                    cet  artich  l'intentioii  di1  lloi,  autant  refusera-L-il  la
                                    permission pour tout  mariage  qui  tic  tendroit  qii'i  la
                                    fainéantise  et  au  libertinage.  La  multiplicité  de ces
                                    iiinriqes ne peut nuire en rien nu1 intlrets de Xhl. les
                                    oficiers ; les coriipagnies  ne  sont  pas  ù Iciirs cliarges,
                                    et  j'aurai  attention,  an  retour  eii  France,  de  fairi:
                                    donner toute  préfhrcnce  aiix  bataillons qui se Lrouve-
                                    roient les plus faibles pour  &tre entrés  dails  dcs vues
                                    aussi  utiles  à 1'Etat.
                                       M.  le  niarquis de BIoiit<:alm prie  MM.  les  otliciei,~
                                    d'observer  la  plu3  graudc  n:gularit,& pour  porter  Ics
                                    iiiiifornies.  Il renouvelle les dbfenses  pour les jeux  de
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