Page 11 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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La mBme rtigle doit s'observer vis-à-vis de M. le
chevalier de LBvis, brigadier, et de M. de hurlamaque,
colonel, dans les quartiers où ils pourroient étre déta-
chés avec des troupes.
Quoique les hôpiiaux où on reqoit les soldats à
Québec ou à Xontréal, soient très bien tenus, on duit
suivre exactemeiit ce qui se pratique en France pour
la visite de l'hôpital et du quartier ; et, s'il y a quelque
plainte à faire, l'officier en rendra cornpte h son com-
mandant qui m'en informera ou, en inon absence,
l'officier supérieur.
L'intention du IZoi est qu'il ne puisse être retenu
aux sold~ts sur leur paie au delà d'un sou. Jusqu'A
présent, ou ne leur a retenu que six deniers pour leur
entretieu, et il en sera fait un déconipte suivant que je
l'ordoniierai, vouliirit établir une uniformité sur cet
article dans lcs six batiiillons.
Il sera dBfenùu aux uoldats de boire avec les sau-
vages ni de leur r.en(1re de l'eau-de-vie ni inunitions
de guerre, sous peine du cachot pour la premiAre fois
et des verges pour la seconde.
M. le chevalier de Lévis, bri,oadier, et 14. de Bour-
lainaque, colonel, ainsi que hlh1. les cornmandantu des
troupes voudrout bien n'apporter aiicune difficulté
pour rendre les lionneurs qui sont d'usage dnns la
colonie, encore qu'ils ne soient pas compris ùans i'orùou-
nance du service des places du 25 juin 1750. Il8 ont
été rhgléa par des ordrcs particuliers du Roi.
Les tronpea qui débarqueront auront attention de
conserver les eftèts qui ont été donnés à MM, les
officiers, cornnienintelnu, draps, couvertures et serviettes,