Page 9 - La Société canadienne d'histoire de l'Église catholique - Rapport 1961
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La plus légkre discussion  doit être punie avec la plus
                                          grande sdvknté.  Les  circonstances  où  l'on  se trouve
                                          l'exigent,  et  l'on  ne  eauroit  trop  le  recommander
                                          MM.  les  commandants  dee  briiaillons.  Les  postes
                                          feront  des  patrouilles  d'heure  en  heure et arrêteront
                                          tous les soldats que l'on  trouvera  dans les rues on an
                                          cabaret apres la retraite,  pour  être mis en prison pen-
                                          dant  quinze  jours,  comme  il  est  d'usage  en  Franoe.~
                                          S'il revenoir que les soldats s'krtassent A  la campqne,
                                          on ordonneroit des appels  ti.ois  fois par jour.
                                            Il faut avoir la  plus grande  attention  pour  que  les
                                          soldats faesent ordinaire.  On ne peut trop reromman-
                                          der l'article  de la propreté ; on aura celle de visiter les
                                          armes et les faire niettre  en éht.  S'il y avoit quelque
                                          fusil qui n'y fat pas, on en rendra responsables MM. les
                                          officiers  des  conipapieii  qui  doivent  les  visiter.  Si
                                          quelque  fusil  étoit hors  d'Qtat de servir, on en donne-
                                          roit une note au co~nmandant puur qu'il en demandât le
                                          remplacement  si1 magayin.  MM.  les  officiers  doivent
                                          se conformer dans toue les points à tous les réglemente
                                          militaires  établis en France,  et,  en  consAluence,  tous
                                          les officiers,  ii  moins  qu'ils  ne  soient  malades  ou  de
                                          service,  doivent se tron~er B  la ga,rde moniante et être
                                          toujours  en  habit  iinifornie.  Lorque  les  officiers
                                          auront  quelque  plainte  ou  representation  à  faire  ou
                                          demande,  ils  s'adresseront .I leurs  cornmandanta,  les-
                                          quels  m'en  informeront  ou  m'en  feront  infoimer par
                                          AIN. les officiers majors.
                                            Lorsque je  serai  présent, ou, en  nion  abence, M. le
                                          chevalier  de Lévis, brigadier,  ou  hi.  de  Bourlamaqiie,
                                          colonel,  les  commandante  des  corps, ainsi que les offi-
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