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NOS SOLIRCES

                   Les sources consultées par ces historiens ont permis d'établir plus ou moins équitablement le rôle joué
              par la Bretagne dans la colonisation de la Nouvelle-France.

                   Pour  réaliser  notre  étude  spécifique  sur  l'immigration  bretonne  en  Nouvelle-France,  il  devenait
              nécessaire de découvrir de  nouvelles sources de documentation. En utilisant comme document de base
              l'étude de Sulte, nous avons ajouté les données recueillies par Mgr Albertus Martin, évêque de Nicolet. Son
              fonds d'archives contient une imposante liste d'immigrants bretons, liste compilée depuis de nombreuses
              années et s'appuyant sur une documentation sérieuse. La troisième source en importance est la compilation
              par ordinateur des actes de l'état civil de la Nouvelle-France, des origines à 1719, réalisée par l'équipe du
              Programme de  recherche en démographie historique du Département de démographie de  l'université de
              Montréal.

                   Pour compléter ces données, nous avons ajouté les rôles d'engagement, les registres de confirmation et
              d'abjuration, les demandes de liberté au mariage (1 757-1  763), les registres d'hospitalisation de l'Hôtel-Dieu
              de Québec, pour la période de 1689 à 1760, le registre mortuaire de l'Hôtel-Dieu et, enfin, les données du
              fonds Godbout. Bref, toutes les sources disponibles ont été systématiquement et soigneusement scrutées.

                   Même  si  les  développements  technologiques  permettent  l'accès  à  de  nouvelles  données  et  la
              disponibilité d'instruments de recherche jadis  inexistants, il ne faut pas pour autant minimiser les résultats
              obtenus  par  le  passé.  Autrefois,  lorsqu'ils  étudiaient  l'immigration  française  en  Nouvelle-France,  les
              chercheurs consacraient généralement leurs efforts à la consultation de l'acte de mariage du nouveau colon.

                   Aussi,  l'interprétation  de  chaque  historien  varie  considérablement quant  à  la  définition  du  terme
              immigrant. Dans notre étude, nous avons  retenu le principe de  la présence en Nouvelle-France de toute
              personne originaire de Bretagne dont le séjour au pays est supérieur à deux mois. Qu'il soit colon, militaire,
              marin, engagé religieux, etc., il demeure toutefois extrêmement difficile de déterminer la durée de son séjour
              au pays et sa contribution à la colonisation de la Nouvelle-France.

                   Pour  ces  raisons, nous  les  avons  tous  inclus  dans  cette  nomenclature de  1 040  noms.  La seule
              exception à la règle du séjour minimum de deux mois, c'est le cas des Bretons décédés en terre d'Amérique.
              Parmi eux, plusieurs ont laissé leur vie pour défendre leur nouvelle patrie et le royaume de France. Comrnent
              les oublier?

              Les 545  autres Bretons recensés dont  la période de  séjour  est  inférieure à deux  mois sont désignés  à
              l'appendice 1.
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