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SECTION SPÉCIALE – 175  DES SŒURS DE LA CHARITÉ D’OTTAWA
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        Une sœur soigne un nouveau-né au Lesotho. ASCO, Lesotho-RCA.  Sœur Hilda Manukonda à la clinique de Kalichero, en Zambie. Photo :
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        d’assurer une stabilité indéfectible de sa vision    âmes souffrantes dans lequel transparaît le respect de
        personnelle à l’échelle de la congrégation, soit une   la langue, de la culture et de la confession religieuse
        vision sertie du charisme d’une charité compatissante   de l’autre. Élisabeth Bruyère n’a jamais cherché à
        s’inscrivant dans le triple apostolat éducation – soins   s’éloigner de l’esprit du charisme de charité que lui
        aux blessés et aux malades – secours aux pauvres et aux   avait inspiré Sainte Marguerite d’Youville.

                                                             À vous, Sœurs de la Charité, qui œuvrez ici, à Ottawa,
                                                             et ailleurs dans le monde, puissiez-vous faire rayonner
           Les Sœurs de la Charité d’Ottawa ont auparavant
                                                             votre charisme d’une charité compatissante encore
           porté le nom de Sœurs Grises de 1845 à 1882, puis   longtemps. Que cette flamme de compassion et de
           de Sœurs Grises de la Croix jusqu’en 1968.        charité vibrante, énergisante et scintillante ne cesse de
                                                             s’attiser, qu’elle ne faiblisse ni ne s’éteigne jamais! 11

           Le nom de « Sœurs Grises » a été donné par
           dérision aux Sœurs de la Charité de Montréal, dont
           Marguerite d’Youville était la fondatrice-supérieure.
           Accusée de poursuivre le trafic d’alcool de son
           mari auprès des Amérindiens et d’être « grise »
           (c’est-à-dire « ivre »), mère d’Youville a adopté ce
           qualificatif dénigrant par humilité. Le nom officiel de
           la congrégation est maintenant l’Institut des Sœurs
           de la Charité de Montréal, « Sœurs Grises ».

                                                             11  L’autrice tient à remercier Gabrielle Marchand-Dauphin, archiviste en
                                                                chef des Sœurs de la Charité d’Ottawa, et Alcée Penet, archiviste chez
                                                                les Sœurs de la Charité de Montréal, « Sœurs Grises », pour le soutien
                                                                offert au cours de ses recherches. Elle tient également à remercier
                                                                sœur Huguette Parent pour avoir vérifié l’exactitude des propos et de la
                                                                terminologie figurant dans le présent article.

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