Page 282 - Annuaire Statistique Québec - 1918
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FINANCES SCOLAIRES                             241
                            EMPRUNTS SCOLAIRES AUTORISÉS (1).
              Les corporations scolaires ne peuvent emprunter de deniers sans
         une autOrlsation du lieutenant-gouverneur en conseil, sur rapport du
         ministre des Affaires municipo.les et lu recommandation du surintendant
         de l'Instruction publique.   La résolution d'empl'unt, préparée par les
         syndics d'écoles ou par les commissaires, doit mentionner l'objet, le
         montant, le terme, le taux d'intérêt et le mode de remboursement de
         l'émission.  Cependant, uucune autorisation d'emprunt ne peut être
         adoptée par les commissaires d'écoles que si les contribuables ont été
         infonpés dudit emprunt, ft. une assemblée spéciale convoquée par uvis
         public. Duns les cités et les villes, les avis nécessaires doivent être publiés
         dans les journaux. Une tl1xe I1nnuelle est perçue sur les biens imposables
         pour payer l'intérêt chaque année, et constituer un fonds d'amortisse-
         ment d'au moins un pOUl' cent du montant de l'emprunt. Il est toutefois
         loisible !1U lieutenant-gouverneur en conseil, sur la recommandation
         du surintendant, d'autoriser une commission scolaire ù. différer, pend!1nt
         les deux premières années, le paiement de la taxe imposée pour le fonds
         d'amortissement.
              Le secrétaire-trésorier est tenu de faire, chaque année, un rôle
         spécial de perception et de prélever sur les propriétés. imposables une
         taxe suffisante au rachat des obligations ou de l'emprun t dans la période
         indiquée. Les montant. destinés au fonds d'amortissement sont déposés
         annuellement au bureau du trésorier de la Province, conformément à
         la loi des dettes et des emprunts municipaux. Qua,nd ce dépôt est obliga-
         toire et qu'il n'a pas été fait tel que prescrit, toute personne intéressée
         (fidéicommiss!1ire, porteur d'obligl1tions ou contribuable) peut, par
         :poursuite judiciaire, forcer la corporation à faire le dépôt.
              Toute obligation doit être revêtue d'un certificat du ministre des
         Affaires municipales attesta,nt que la r(~~olutioll qui autorise son émission
         Il été approuvée par le conseil des ministres.
              Le tablen,u suivant indique le chiffre des emprunts autorisés pur le
         lieutenant-gouverneur en conseil, mais ne tient aucun compte des
         emprunts à court terme, ni des emprunt>; autorisés par l'Assemblée
         législative. Pour reconnoHre le montant réel des emprunts fmnue[s, on
         se rapportera ù. l'État financier des corporation.s scolaires. l'a.nnée fi~ca le
         se termine au 30 juin.
             45-Monlants des emprunts scolaires Autorisés par le Gouvernement, de 1918 à 1930.
                                     ANN~ES                            Mont~nL"
                                                                          •
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           102:.!-23 .................•...•..........•......................................•...  2,8:1:3,0126. 00
           1\121-22 .........•.................•.......•..................................  2.07Ii,.'n.00
           1920-21 .................•........•................. , .............•................  2,349.2[,0. 00
           1919-20                                                  .  1,31-1,715.00
            I9Ul-IO ...........................................................•.•...•.........  1.655,400.00
             (1) St~Lut. rulooduo de Qul!beo, 1920, Vol. Il, chap, 133, Ilrt. 212 à 2~O.
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