Page 32 - La Généalogie retrouver ses ancêtres
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20 LA COr.ONIRL\TIaN D,
M:üheurGliSerncllt on fetllnit bientüt ehercher tL le d(>:possédcr de
leurs droits le plus stwrés.
Le 7 octobre 1.763, Goor" UI, lançait, une proclamation étahliRsan t
lb gOllvern fnen.1; civil rlalilfi 1". pos .Rion~' anglfLlses de l'AJnél'i<1ltl: du
Nord.
LI Otmncla était d6m ré: le Labra.dor, depuis ll~ rivière Saint-Jean
jU"qU'~1 la haie œHud. on, l'TIe d'AnJ.-iCOR -', les Il .-Ith-Madel me
étaient a,nnex au g UvertLlllont de TeITeIPUVej les tenitoi' ~ d
grand lacs, ::tl[~ f~oloni vo,isine,; 1· Nouveau-Brunswick form,el'ait
plu t:u'd un province S }'>3Téf,;.. "n fallait re~t iclre le' bornes du
11unda} disaiènt. le Lords du COI rue:\ lord Egreruont, (1) [tiin
d' mpôc:hm' les anciens hlLbitant.s Ü'[U!tç.: et, les autres do se déplacer
et, d'aller H'~tab~jr' dans d endroits ioi (·s."
LtL pl'OClàmatioll d,HèrnùIl:ût esuit la forme du gouvorn ment qui
devait", I~tl'e adopté dîlJlS lesc:oJollies, n était évident, pui:,,;qu'aucune excop"
tion n'alJpal'aissn.it dHUS c ti.e ))l'Oclam:1tion, que la province d.ê Québec
de ait, être eégie cl .m~Ifie élu . 1 s autr. S (;010n1 ~ mglaises (2), POlU" le
llloment. il fallait bi n respüot. . lei.'> al'tieL d anpitul:üions de Qu beo
ct. de Montréal, t (tu traité tIf 1>arjR, CjtlÎ gn,n· tisrs~tient ttl1X lutbitants le
libre êxercice d la. religion catholique, mais dan la pensée des nOIJvcn;ux
mftUn~s du pays (~13 n'était liL qu'ull privilôge tnLnsitoi~' ; la re1igion ca1JlO-
liquc devrait l'aire place au pl'otestant,isfne (3), los Cl:.wadicm;-fralLçai&'
ll.<Îoptmaicnt à la longue 1 lllŒUl'S etles coutumes an laiscs ; l'introdue-
tion d(~s lois nnglais les force,rait tt fair usn. T , de h Ill.ugue anglaise, leI'
initierait aux '(;lm'cts d€ la eonstitution t1 ' l lt't~l1de-BreüLgIl{~, el. on arri-
verait, peu tt peu à en fair· des flnjets :anglnîs et prof,@stants, Vain oRpoil',
Ln. lutte entre les deux raG ..' aUajt recoTllm ,neer, non plUA S111" le~ CkLtnps
de batail1 , mais d~lns ~es :L::;l::icmblées plu paisibles de la natioll, ùans
J'en()lûn des parlements, daDs lese binets ch~s ministres, et npl'ès
cent du lunnte ans de c1isput iii -'ouvent li l ,rbes,. elle sera ails; i vive, aURsi
acrimoni{~use c[1:.1'au prernjer Jour.