Page 130 - La Généalogie retrouver ses ancêtres

Ce mot commence par un s. La lettre qui suit, se lit fort bien. C'est un y. Ce qui nous

fait hesiter, c'est que nous ne sommes pas habitues a voir Ie mot si ecrit s y. Nous en
avons parle au chapitre traitant de I'orthographe, Ie y ou i grec etait constarnment employe
a la place du i.
L'autre forme retenue est beaucoup plus intriguante, mais il s'agit d'une abreviation et

nous y reviendrons plus loin.

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Nous venons de decouvrir a la ligne douze la signification des quatre formes retenues
ici. II ne nous reste plus qu'a nous preoccuper de la lettre debutant I'avant-demier mot et
qui se presen!e ainsi: 1F'

Voila une forme de lettre a laquelle nous ne sommes pas habitues. Elle etait frequente

dans la graphie de cette epoque. II s'agit tout simplement de la lettre R.

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Nous connaissons deja la signification des deux premiers gestes-types retenus dans
cette ligne. Les trois demiers signes retenus etant des abreviations que nous oublions
pour Ie moment, seules les trois premieres lettres du sixieme mot retiennent notre
attention.

Elles se presentent comme suit ...nr

Ce mot se !ermine par un u suivit d'un d et d'un e, pour ude. Quelles sont done les trois
premieres lettres qui Ie composent? Nous remarquons qu'il y a une barre dans la
troisieme lettre. ~ ne peut etre qu'un 1. La deuxieme lettre est un s. Si nous nous
souvenons que dans les ecritures anciennes, plusieurs mots ont conserve Ie s superflu,

noils en dMuisons que ce mot qui, ampute de sa premiere lettre se lit stude, ne peut etre
en reaIite que Ie mot estude qu'on ecrit aujourd'hui avec I'accent aigu pour etude. Notre
probleme de lecture de ce mot vient du fait que Ie notaire, par un geste-type, a escamote la
lettre e ou plut6t, afin de ne pas avoir a lever la plume, a lie ce e au s suivant.

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Dans cette ligne, a part l'avant demier mot qui est une abreviation sur laquelle nous
reviendrons, les autres signes retenus nous sont deja connus.

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