Page 84 - Genealogy French Families Détroit River Revision 1701-1936 - Vol. 1
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La  ginéalogie  uscendante  88




                                   rare  dc  Irouvcr  tlcs  Iiomooymes  parfaits : des
                                   I'ierrc  Petit,  rlcs  Henri  IIartiii.  Coiisidérez  tou-
                                   jours  soigiicuseriieiit  lcs  autres  prdiioois,  les
                                   ~>rofessioiis et  les  âges.

                                     Jtidis,  il  était d'usage  que le premier  fils portât
                                   le  prénom  du  père.  Lorsque  l'ah6  inourait  en
                                   I>:is  âge,  ori  doiiiinit  le  prénoin  au  garçon  qui
                                   iioissait  peu  de  teinps  après.  Si  vous  ne  faitcs
                                   pas  iitteiition,  vous  toiiil>crez dniis  Ic  piège  et
                                   \nus  vous  iittribuerez  pour  aiicetre  un  enfeiit
                                   iiiort  très  jeune.
                                     Ilcux frhrcs vivants portaient parfois le menie
                                   pi61ioiii.  Il  faut  éviter  d'appliquer  à  l'un  le
                                   riiéticr  ou  l'épouse  dc  l'autre.
                                     11  existe  aussi  dcs faiiiiIles  ayant  pour  patro-
                                   iiyine  uii  préiioni.  Jcaii  Siinon,  est-cc  JEAS
                                    Siinon ou Jean SIMON?
                                     Parfois Ics pré~oiiis raiieiit  au cours de la vie.
                                   Un  enfant  est  declari.  Jcari-Jacques  à  sa  nais-
                                   sance;  il  sera  appclé  Jean  à  l'époque  de  son
                                   niariage  et Jacques sui son  acte dc décEs. Est-ce
                                   unc erreur de l'officier  de i'état civil ou du décla-
                                   rant? Est-ce  siniplc  préférence  de  la  personne
                                   elle-mèiiie?

                                      Il  faut  :lussi  se  niéfier  des  pseudongnirs  ef
                                   des surnoriis. A ce propos, une aneodotc. Lc jour
                                   (le  la  rentrée,  a  l'école  communale,  un  garçon
                                   déclara qu'il  s'appelait ... mettons Triboulet. Puis
                                   il éclatn en  sariglots. Etonné par cette crise sou-
                                    daine de  tli.sespoir,  le innitre  i'interrogea.  L'en-
                                    fant  reconnu  alors  qu'il  avait  doniié  le  nom
                                    d'kcrivai~i de  son  pére  et  qu'il  se  noiiimait  en
                                    fait  Dupont.  II  est  Bvident  qu'il  avait  ainsi
                                    témoigné  de son  désir  inconscient  de porter  un
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